bonsoir excuse moi..tu peux me repondre sur mon page sil te plait merci

Je vous cite « je ne crois pas que la cause soit un reproche pour une liberté que mon père aurait donné à  ma mère et pas à  moi»
= je pense que nous ne parlons pas de la même chose ; ce serait bien de prendre du temps pour bien définir, comprendre ce que vous mettez derrière ce mot « autonomie ». Ce que vous dites, oui, c'est ce qu'il y a dans votre conscient. Ce que vous ne savez pas est dans votre inconscient (que vous ignorez). Ne vous fermez pas et laissez émerger en vous dans les jours, les semaines, les mois à  venir, ce que vous avez refoulez dans votre inconscient. Cela ne se fait pas en quelques heures, mais cela demande du temps -à  condition d'être ouverte pour...-.

Je vous cite « je leur demandais de diminuer un peu tout ce qui était câlins, bisous » = Cela parle d'un manque ressenti. Cela ressemble à  une façon inconsciente chez vous de ‘'punir'' vos parents de quelque chose que vous n'avez pas eu...»
= en fait, il s'agit d'un fonctionnement complètement inconscient que vous ne pouvez pas savoir (c'est une piste que je vous suggère). Sachez que sur le plan de la psyché, ce besoin, déjà  à  8/9 ans, révèle une faille/une problématique/une souffrance enfouie dans votre inconscient. Et en réponse, inconsciemment toujours, l'on réagit d'une certaine façon vis-à -vis des personnes que l'on aime -mais on a besoin d'une tierce personne pour nous décortiquer nos comportements qui nous paraissent anodins.
Lorsque vous dites «je ne crois pas là  non plus que ça vienne de mes parents mais peut-être dans cette période de primaire et d'autres éléments (je ne les décrirai pas, ça encombrerait le message) qui font que je ne suis pas sentie réellement libre d'être moi-même, situation que je cherche maintenant à  ne plus reproduire ». = Les difficultés que vous avez vécus petite (dont vous parlez) et que vous essayez de ne pas reproduire encore aujourd'hui étaient déjà  des alertes, qui masquaient des « blessures d'enfance ». Toutes les difficultés rencontrées dans l'enfance sont en lien avec des blessures affectives dans la toute petite enfance. Comme par exemple, ce qui a été ressenti à  8-9 ans ou à  2-3 ans est déjà  la conséquence d'une souffrance bien antérieure. Et à  2-3 ans ou à  8-9 ans, il y avait déjà  une vulnérabilité qui vous fragilisait. Vous ne vous en rappelez pas car c'est dans votre inconscient. Ce qui est normal. Mais le fait qu'ils perdurent encore aujourd'hui, -en faisant ce type de rêve- est bien la preuve que vous n'avez pas fait les liens jusqu'aux premières blessures.

Je ne doute pas un seul instant que « mes parents ont toujours été présents et m'ont entouré d'affection. Et je n'ai pas souvenir d'événement que j'ai pu vivre difficilement dans ma petite enfance ». Quand on est parents, on essaye de bien faire, mais les parents font avec leur propre problématique, et le bébé le ressent. En fait, il s'agit de ce que le petit enfant a pu ressentir, qui ne correspond pas forcément à  la réalité (mais par contre à  sa vérité à  lui : la manière dont il l'a perçu).
nota : tous les bébés ont eu des blessures d'enfance, sans exception.

Je vous cite « je n'étais pas non plus un 'tomboy' à  l'extrême, je m'habillais comme la plupart des petites filles, j'avais des amies filles mais, de façon générale, je me sentais plus en affinité avec les garçons » = oui, il y a beaucoup de filles « garçon manqué » et pas forcément « tomboy ».


--------Si vous vous fermez à  la compréhension de ces liens vers la petite enfance, vous ne comprendrez pas ces sentiments douloureux que vous refoulez et vous rejouerez toujours dans votre quotidien vos difficultés. Et vous perdrez du temps, car vous continuerez par faire ces projections au quotidien sur votre entourage, vos proches, la personne intime dans votre vie... . Ce qui serait dommage car vous êtes dans une bonne démarche. Ce qui est positif aussi, c'est de chercher à  vous rendre autonome au niveau de vos rêves, c'est ce que vous pousserait à  faire un bon thérapeute, tout en vous guidant.
Je pourrai vous en dire plus, car votre rêve est vraiment riche, mais volontairement je ne le fais pas car vous n'y gagnerez pas : vous brûlerez des étapes dans votre travail : et c'est à  vous de faire le travail dans votre psyché. Il y a un temps nécessaire : faire émerger/faire les liens, comprendre, être dans l'acceptation, ensuite intégrer... une fois intégré on commence par changer les pensées. Je ne fais que vous suggérer les choses pour essayer de vous mettre sur les pistes de votre inconscient.
nota : lorsque vous aurez les possibilités et la volonté, un analyste/thérapeute pourra vous guider dans cette quête.

Très bon dimanche

Bonsoir,

Merci pour vos remarques, je les prends en compte et vais y réfléchir plus profondément comme vous me le recommandez.. juste une chose, c'est vers 11-12 ans que j'ai demandé à  mes parents de diminuer certaines marques d'affections (pas vers 8-9 ans). Mais cela ne change rien au fait qu'il faut que je réfléchisse à  tout cela.

Merci à  vous, je vous souhaite aussi un bon dimanche

Bonjour burgundy

Oui, vous l'avez compris, 8-9 ans ou 11-12 ans, cela ne change rien.
Je vous inviterai à  lâcher un peu ce rêve en ce moment. Des choses que je vous ai dites vont "brasser" intérieurement, c'est normal, il y a des choses que vous n'êtes pas encore prête à  entendre... . Mais le fait que çà  brasse est une bonne chose. Car cela va faire remonter de votre inconscient... laissez le temps faire.

Les difficultés que vous rencontrez actuellement, que ce soit avec votre mère -ou votre père-, pourraient vous inciter à  regarder avec bienveillance de votre point de vue pourquoi il y a une opposition dans votre relation pour aborder différemment le problème avec vous-même, avec beaucoup d'indulgence et d'amour pour vous (et non du point de vue de votre mère, car c'est sa problématique qui ne vous appartient pas et ne vous fera pas avancer). Car, les difficultés ne sont jamais anodines (tout est lié). Ce serait mieux d'avoir la démarche de comprendre sur soi-même pourquoi ce que dit ma mère résonne tant chez moi par exemple, puisque je suis en opposition et que cela génère des tensions intérieures chez l'une et l'autre ... -si cela résonne, c'est que cela appuie sur une vieille blessure = les liens-. Apprendre aujourd'hui à  voir chez soi sa propre problématique et à  la comprendre pour la régler en l'acceptant, c'est du temps que vous gagnerez en sérénité sur votre chemin de vie. Non réglée, vous retrouverez le fond de cette problématique tout le long de votre vie, dans vos relations avec vos proches, votre entourage, voire sur le plan professionnel -ce seront des freins pour évoluer-.

Merci à  vous.