Je suis dans la ville où j'ai habitée pendant mon enfance, et je me rends vers la route principale pour prendre mon autobus. Pas loin de mon objectif, je vois un autobus de ville ; ça doit être celui là  pour me rendre à  l'école! Donc j'embarque à  l'intérieur, je suis seule. Quelques instants plus tard, plusieurs personnes entrent y compris le chauffeur et voilà  qu'on prend route.

J'était assise sur le bord de la fenêtre, je regardais le paysage et ... enfin, je me rend compte que je me suis complètement trompée d'autobus ; celui-ci se dirige dans le sens contraire que je veux et emprunte un chemin que je ne connais point.

Alors je me lève et je décide de rencontrer le chauffeur à  l'avant. L'homme semblait assez tendu. D'une voix et d'une attitude très calme, je lui explique mon problème et je lui demande par quel moyen puis-je retourner sur mes pas ou du moins, reprendre le bon autobus pour me rendre à  l'école. Il devient complètement en colère et frôle quasiment l'hystérie à  chaque phrase que je dis, pas moyen d'avoir un brin d'information. Je tente de le calmer un peu et je lui explique que ce n'est pas si grave ; de toute évidence, c'est moi qui a été dans l'erreur dans tout ça. Et pendant que l'homme continuait de m'engueuler comme du poisson pourri, deux femmes étaient à  côté de moi. L'une d'elle, une grande dame vêtue d'un long manteau rouge, m'assura qu'elle savait comment se rendre où je voulais et de débarquer au prochain arrêt où elle pourra m'expliquer comment procéder. La deuxième dame quant à  elle, lui tirait le bras et la foudroyait du regard pour qu'elle cesse de me parler. Rendu au fameux arrêt, les portes s'ouvrent. L'accompagnatrice de ma bonne samaritaine tire cette dernière vers elle à  toute vitesse à  l'extérieur de l'autobus. Les portes se ferment aussitot.

La femme en rouge me regardait à  présent d'un air inquiet... comme si j'était un chien qui s'en allait se faire euthanasier ; je n'y comprenais rien. L'autobus continue sa route. Je commençais à  perdre patience à  présent. Je demande donc au chauffeur de me laisser au prochain arrêt et de me donner l'heure de l'autobus qui passera au sens inverse pour retourner sur mes pas. Sans trop de frustrations, il acquiesca et fouilla dans sa grande valise noire pour y retrouver l'horaire. Devant nous, l'autobus empruntait un chemin qui se dirigea vers une village où l'architecture ressemblait drôlement à  celle du Vieux Québec. Le chauffeur avait maintenant l'horaire dans les mains et m'interpella. Donc je le regarde et lui, la bouche grande ouverte et les yeux exhorbités, tenait son regard devant lui... Il semblait se passer quelque chose...

Sur le chemin, une intersection : deux pompiers semblaient couvrir un corps sur la rue d'un grand sac orange. Un accident probablement!... Mais il n'y avait aucune voiture, aucune bicyclette, aucune personne qui s'y trouvait mise à  part ces trois individus et un camion de pompier. L'autobus les contourna tranquillement... Il y avait maintenant des corps décapités qui trainaient sur les trottoirs, les uns par dessus les autres, une innondation de sang dans les rues. Le chauffeur encore plus affolé que jamais, me poussa à  l'extérieur de l'autobus à  la seconde intersection. Comme par magie, l'autobus disparait et je me retrouve là , debout à  regarder autour de moi : encore des corps décapités, des membres qui trainent ici et là . On retrouvait des containers industriels à  chaque coin de rue. Celui à  ma gauche semblait débordé d'une substance rougeatre avec des grumeaux de je ne sais quoi ; le tout coulait dans la rue. Et voilà  qu'une odeur noséabonde ressemblant désagréablement à  celle d'un vomis règnait. Celui de droite était en bon état, je lève la tête : des corps inactifs dépassaient du toit. Je décide de partir de cet endroit qui était loin d'être plaisant d'y rester. Je marche dans du sang, sur des choses que je ne peux distinguer réelement ce que c'est : un bras? une tête? un pied?... Je marche encore, encore, et encore. Je vois de plus en plus des morts, partout, ils sont tous en décomposition ou presque. J'arrive dans un cul de sac, je sais plus où aller. Je suis désespérée et troublée. Je sens que quelque chose va m'arriver à  mon tour ; mais quoi exactement? Je sens quelque chose... quelqu'un. J'entend des cris et des pleurs mais je ne vois personne!... personne de vivant.

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Je dois vous dire que je n'ai jamais eu un rêve aussi ''clair'' dans ma tête. Il semblait si réaliste... c'était fou. En tout cas, j'ai regardé dans le Dictionnaire, on me donne ceci pour quelques résultats :

Village: Vie paisible
Petite ville : mener une existence étriquée et limitée mais être heureux
Rue : Bonnes affaires
Autobus : Vie sociale
Montagne : Défi
Homme gros : instants agréables
Voir quelqu'un en colère : mauvaise compagnie
(Manteau de la femme)Rouge: passion, colère.
(Manteau de son amie)Noir: subconscient, la vie, mort des vieux.
Chemin pénible : souvenir désagréable
Valise pleine : économie, modération conseillées
Pompiers : Bel avenir
Cadavre : Santé durable
Décapitation : ( voir ) vous vaincrez votre ennemi ( ... )
Sang qui coule : Bonnes nouvelles
Odeur : Vanité
Nombreux cadavres : Invitation à  une fête de famille ( ... )
Chercher : désirs irréalisables
Désespoir : vous ressentirez une joie soudaine
Beaucoup de cris : Joyeuses nouvelles
Pleurs : Consolation

Auriez-vous des commentaires ou d'autres détails à  me faire part que je n'aurais pas pris en compte dans ma petite recherche?

Bonjour BesideMe

Analyser ton rêve en regardant chaque symbole dans un dictionnaire est peu profitable car cela te mêle plus qu'autre chose. En effet, si chaque image représente un symbole à  décoder, il faut entreprendre une longue recherche pour tenter d'en trouver leur sens (comme tu viens de le faire) et comme chacune de ces images à  analyser sont prise séparément du contexte du rêve, le lien qui les unit risque de se rompe.
En fait à  décomposer le rêve en multiples éléments, tu risque d'en perdre le sens général. C'est comme arriver dans une grande bâtisse inconnu et, à  force de chercher les détails dans chacune de ses nombreuses pièces, on oublie la nature de cette bâtisse: était-ce un magasin, une école ou une église?
La consultation détaillée de toutes les images du rêve risque de créer un éparpillement qui nous éloigne du message de base du rêve.

A+

Voici mon interprétation:

Dans ton rêve il y a souvent le nombre deux (deux femmes, deux pompiers) ce qui représente une dualité ou un choix.
Ton état d'esprit dans ce rêve est la confusion, la frustration, le désespoir... cet état d'esprit est très important car c'est la clé de ton interprétation.
Tu prend un bus.. mais tu te trompes de direction.. tu veux réparer ton erreur...mais on se refuse de t'aider.. on te fair même des reproches.
Les deux femmes te représentent, l'une veux t'aider et l'autre s'y refuse.
Tu veux t'en sortir et en même temps tu t'y refuse .. dualité .. choix..
les corps décapités.. le sang (perte d'énergie) = comment tu te sent..
détruite, sans énergie... tu te retrouves dans un cul de sac.. sans issus.
Comme ton rêve est un cauchemard, je te conseille de voir ce qui te trouble dans ta vie actuellement et qui te tracasse à  ce point... et tu trouveras la raison de ce rêve.

Bonne chance A+

Je dois vous avouer que je suis totalement bouche-bée face à  votre interprétation ; elle a du sens à  mes yeux... même beaucoup.

Je comprend vraiment mieux pourquoi j'ai fait ce rêve.
Merci!