Bonsoir, je m'appelle Marine j'ai 17 ans. J'aurai aimer avoir votre avis sur les rêves que je fait.

Avant tout je voudrai m'excuser si les scénarios de mes rêves ne sont pas très compréhensibles et des fautes que j'ai faîtes.

Je fait des rêves depuis le primaire (je suis dans la cour de récréation, je tombe et je me casse une jambe, les professeurs m'emmène dans la salle de motricité où les pompiers arrivent, me mettent dans un matelas coquille et m'emmène jusqu'à  leur camion,...).
J'ai eu ses reves jusqu'a mes 12 ans envrion (toujours le même scénario).

Au début ce n'était rien (je pense que j'avais juste envie d'avoir des béquilles) mais les années défiles et c'est de pire en pire.

Depuis cette année ça c'est beaucoup empirer ;
- Je tombe dans les escaliers (je glisse à  cause de mes chaussettes), je tombe en arrière, ma tête tape les escaliers, je suis dans un état limite inconscient (donc je voit et j'entends les personnes à  coter de moi sens rien pouvoir faire) le samu arrive je perd connaissance et dans camion pendant qu'il me transporte à  l'hôpital je tombe dans le coma.

J'ai subit dernièrement deux opérations et je rêvais qu'il se passe quelque chose de grave. (coma,...). Je tombait de mon lit,...


Depuis 2 mois je pense j'ai des épisodes dépressifs (mon état s'empire semaines après semaines) mais ses épisodes n'on pas été diagnostiqué.

Je fait toujours mon rêve où je tombe dans les escaliers, et d'autres qui tiennent moins dans le temps. J'en fait un autre qui est pire que les précédents, je rêve d'aller en hôpital psychiatrique.
-D'âpres ma demande mon médecin généraliste m'emmène voir un psychiatre dans la clinique où j'ai été opérée. Il me laisse dans le couloir et va parler au psychiatre. Quelles minutes plus tard mon médecin m'ouvre la porte je rentre et il l'a referme, les deux médecins me parle pendant quelque temps et puis sous entend une hospitalisation, je regarde autour de moi je voit une blouse blanche, je la prend avant de m'enfuir en courant, ils interpellent les soignants qui sont dans le couloir pour me rattrapé, j'arrive à  partir et je me réfugie dans l'espace vert attenant à  la clinique je prend la blouse blanche que j'avais dans les bras et je la pose par terre sous un arbre et je m'assois dessus et je met ma tête dans mes jambes et quelques instants plus tard le personnel médical arrive. Le psychiatre arrive tout doucement vers moi pour me parler,...


Quand je regarde un film où un des personnages est à  l'hôpital, je l'envie beaucoup, pendant la nuit qui suit je me met dans la peau du personnage dans mon environnement (le personnage est à  l'hôpital à  Paris et moi je rêves que moi je suis à  l'hôpital dans ma ville avec le même scénario que l'acteur).


Je n'ai pas tout écrit quand je parle de l'hôpital psychatrique car se n'ai pas très compréhensible à  mon sens.

Merci à  tous ceux qui m'ont lu.

Bonsoir Marine

Déjà  comment vas-tu ?

Il y a pas mal d'indications dans tes rêves qui orientent vers une personnalité qui te caractérise.
Mais, tu as mis le ''doigt'' toi-même dessus.

C'est quoi pour toi la vie ? Si tu avais le choix, tu vivrais comment ta vie ? Comment pourrais-tu parler des « escaliers » d'une manière générale (en dehors du rêve) ? Sinon, dans le rêve, ce sont des escaliers extérieurs, intérieurs, tu les prends en montée ou en descente ? Et c'est quoi pour toi des « béquilles » ?

Juste une petite indication, je te cite « je tombe en arrière, ma tête tape les escaliers...» = entre autres, il s'agit de créer chez toi un ''stimul'' = prises de conscience. Alors, selon toi, des prises de conscience sur quoi, par rapport à  quoi qui te caractérise ? (je te fais travailler).

Quand tu dis « j'ai subis dernièrement deux opérations ... » = c'est en réel ou dans le rêve ?
Quand tu dis « depuis 2 mois je pense j'ai des épisodes dépressifs... » = itou, en réel ou dans le rêve ? Pourquoi penses-tu à  des épisodes dépressifs ?

Bonsoir, merci d'avoir répondu aussi vite à  mon message.

Je vais bien enfin comme d'habitude,... :/

La vie c'est ...(franchement je n'ai pas d'idée là  tout de suite). Je vivrai ma vie au fin fond de la campagne avec mes animaux. Pour les escaliers ; tu as le choix de descendre ou de monté tu es libre de choisir. Ce sont des escaliers intérieurs que je prend en descente. Je pense que les béquilles était pour moi un fantasme car les copines en avait et pas moi, on faisait attention à  elles (je dit bien quand j'avais 10 ans), maintenant pour moi c'est un "objet" médical.

Des prises de conscience sur mon état psychologique je pense. Les rapports que j'ai avec les autres, avec ma mère.

J'ai subit deux opérations réelles en février et en avril. Quand je parle des épisodes dépressifs je parle en réel et je pense à  sa par rapport à  mes ressentis et mes symptômes. Que j'ai comparer sur les sites approprié à  la dépression adolescent.

Merci

Bonsoir, j'aurai vraiment besoin de vos avis car ses rêves m'inquiète beaucoup surtout celui en référence avec l'hôpital psychatrique car j'en fait d'autres à  ce sujet. Merci

Bonsoir Labretonne

Si je vous demandais de donner des adjectifs par rapport au mot "psychiatrie" (ce qui vous vient à  l'esprit et non ce que vous pouvez regarder dans un dictionnaire) et de vous exprimer dessus, que pourriez-vous dire ?

Bonsoir à  vous,

Psychiatrie = folie (ce mot me viens sans réfléchir mais je sais que tout le monde n'est pas "fou"), aide, écoute.

Hôpital psychiatrique = je resent un sentiment de bien-être, de sécurité, de protection, de concon, d'être dans une bulle où personne ne peut venir me déranger.

Bonsoir Labretonne

et merci d'avoir accepté de faire cet exercice.

Tu es marquée par des préoccupations intérieures qui t'empêchent de t'épanouir et qui te maintiennent dans une espèce de "prison intérieure".
Tes rêves soulignent une personnalité introvertie qui a du mal à  trouver son cheminement ... en tout cas, le cheminement intérieur est bloqué ; c'est ce qu'expriment toutes → tes nombreuses chutes dans les escaliers → d'autant plus que ce sont des escaliers que tu prends en descente = c'est l'approche vers l'inconscient que tu refuses car tu as peur de ce que tu vas trouver → c'est en rapport avec des souffrances intérieures, donc tu t'es construite une protection, comme une ''coque'' //comme ce ''matelas coquille''// dans laquelle tu te sens bien, en sécurité ... ce qui explique que tu ne veux pas en sortir (toutes les chutes dans tes rêves qui expriment un refus). Le souci c'est que cette pseudo sécurité n'est qu'un leurre ... et contribue à  t'enfermer au lieu de te confronter à  tes peurs = c'est la confrontation qui te fera sortir de cette prison.
Le passage dans cet « espace vert », « l'arbre » ne sont pas là  par hasard mais bien pour te rappeler quelque part qu'il faut t'ancrer au monde physique, te créer de vraies racines pour pouvoir avoir de la vitalité -dans vitalité, il y a VIE- ... tout ces symboles s'opposent à  Â«Â blouse blanche, clinique... » qui expriment plutôt une vie terne ... car tu aurais tendance à  t'échapper de cette réalité qui te fait peur. La « campagne » évoque dans tout ce contexte l'isolement que tu recherches, je te cite « Je vivrai ma vie au fin fond de la campagne avec mes animaux». Et « des prises de conscience sur mon état psychologique je pense » = oui tu vois juste, voire assez réaliste puisque tu associes le mot « béquilles » à  Â«Â médical ». Donc, cela veut dire que quelque part tu ressens que tu as besoin d'une aide extérieure (professionnalisée). Ces prises de conscience doivent te permettre de décoder les sentiments douloureux enfouis dans ton inconscient qui t'ont mené à  cet isolement intérieur. Tu cibles tes rapports avec ta mère... . Des choses à  comprendre là . Tu ne commenceras par approcher des compréhensions -tes vérités- que dans la mesure où tu changeras ton regard en te positionnant par rapport à  toi (et non en victime).

Le mot « psychiatrie » résume bien ta vulnérabilité = tu y associes les mots "aide" comme appel au secours et "écoute" qui t'a manqué enfant pour se sentir exister et qui en même temps permet de se construire une vraie personnalité ? En effet, le rêve fait ressortir un grand besoin de sécurité, de confort, de protection ... d'attention, d'écoute ... une personnalité en détresse. Cette écoute, tu la trouveras auprès d'un professionnel ; il t'aidera à  comprendre comment aborder tes difficultés.
L'une des questions à  laquelle tu peux essayer de formuler des réponses chez toi : que t'a-t-il manqué enfant et comment cela s'exprime dans ta vie au quotidien - mets-y des mots, des émotions.

Tout d'abord merci de cette analyse, qui m'a fait sourire à  des moments. Ma personnalité vous l'avez très bien cerné je suis une personne très intravertie, je ne vais pas vers les gens, j'aime être dans mon coin...

Les personnes de mon âge ne m'intéresse pas, je n'ai pas les mêmes préoccupations qu'eux, je ne sort pas donc je ne vais jamais en soirée,...

J'ai des parents divorcés (2007), mon père habite dans le nord, on se voit deux fois par an ; donc je vis avec ma mère en Bretagne. Ma mère est alcoolique et dépressive ; je fait tout chez moi le ménage, la nourriture,... Elle s'occupe que des choses administratives.

Je fait attention aux personnes qui m'entoure mais elles ne le remarque pas la plus part du temps, je donne plus d'amour que j'en reçoit.

Sinon je ne vous ai pas tout dit (je l'ai dit dans le 1er message que je n'avais pas tout écrit) sur mes rêves en rapport avec l'hôpital psychatrique. J'ai fait exactement le même rêve "D'âpres ma demande-pour me parler" sauf que j'ai un couteau, je suis dans la pièce et je les menaces avant de partir en courant.

Et pendant la journée j'ai des moments où je fait un rêve (toujours le même), je suis dans ma chambre debout je prend les médicaments (que mon médecin m'a donné pour l'anxiété (c'est réel)) mais je prend la boite entière et j'avale le tout, je sens que je m'écrouler par terre et je me réveille à  l'hôpital.

Merci

Bonjour Marine

Comment vas-tu ce matin ?
J'ai lu avec attention ce que tu as pris la peine d'écrire ici ... et je t'en remercie vivement d'autant que j'ai conscience que cela a été un exercice difficile puisque personnel donc à  vif.
On déduit bien un véritable appel au secours - tu es comme je l'avais précisé déjà , dans la réalité des choses. Il y a au fond de toi cet instinct de vie qui fait que tu voudrais trouver le bon chemin ; mais tu n'y arrives pas pour l'instant car tu es plus préoccupée par ta protection face à  ce que tu perçois instinctivement comme une agression extérieure.

Le premier geste vers ta guérison sera de sortir de ce milieu, c'est ce qui te permettra d'ouvrir des "fenêtres" vers l'extérieur. Y penses-tu et est-ce envisageable ?

Tu peux, dans un premier temps (en te forçant car l'initiative volontaire sera difficile), te renseigner auprès d'associations d'alcooliques, car ils savent comment gérer l'environnement familial (dont tu fais partie) de ces personnes fragilisées. Le but, c'est, dans ton isolement, avoir un soutien d'autres personnes qui connaissent la difficulté puisqu'elles l'ont vécue... et qui en même temps te donneront des conseils adaptés à  cette situation particulière pour savoir comment apprendre à  t'en préserver.

Bon dimanche à  toi et je t'envoie plein de ''soleil'' pour te réchauffer.

Bonjour, je me sens comme d'habitude :/.

Je pense que j'i pense inconsciemment comme je fait des rêves sur l'hôpital psychiatrique où l'on est enfermé, où personne ne peut venir me déranger. Après si c'est envisageable de partir de chez moi, je ne sais pas je n'ai pas envie de faire mal aux personnes qui m'entoure, je n'ai que 17 ans je suis encore au lycée, je ne peut pas partir, je peut aller chez ma grand-mère mais ce n'est pas son rôle de me mettre sous "ses jupons".

Merci,

(PS : le rêve que je fait pendant la journée il veut dire que c'est un appel au secours ou quelque chose d'autre).

Labretonne a écrit :Bonjour, je me sens comme d'habitude :/.

Je pense que j'i pense inconsciemment comme je fait des rêves sur l'hôpital psychiatrique où l'on est enfermé, où personne ne peut venir me déranger. Après si c'est envisageable de partir de chez moi, je ne sais pas je n'ai pas envie de faire mal aux personnes qui m'entoure, je n'ai que 17 ans je suis encore au lycée, je ne peut pas partir, je peut aller chez ma grand-mère mais ce n'est pas son rôle de me mettre sous "ses jupons".

Merci,

(PS : le rêve que je fait pendant la journée il veut dire que c'est un appel au secours ou quelque chose d'autre).

Tout ce que tu dis fait partie de cette logique même dans laquelle tu es, de protection de toi-même. Par exemple, je te cite "je n'ai pas envie de faire mal aux personnes qui m'entourent" = car éviter de faire mal, c'est en même temps se protéger d'avoir mal soi-même = c'est le schéma propre à  la culpabilité. La culpabilité est un fonctionnement induit par sa propre vulnérabilité de base ... elle doit être comprise quant au fond (par le biais d'une analyse sur soi), cad tout ce qui la stimule et la façon dont elle s'immisce/s'exerce dans un fonctionnement quotidien, de manière à  la désamorcer à  la base, car elle est délétère pour soi ( ... cela veut dire que raisonner ainsi t'empêche toute possibilité de t'autonomiser/te responsabiliser/te protéger réellement à  l'égard de ce que tu vis, ... or tu as réellement besoin de t'autonomiser = prendre de la distance ... apprendre à  dire "non").

Car quand tu parles de ta grand'mère, il s'agit bien de ton autonomie dont on parle. Il s'agit de te placer dans des conditions différentes de celles d'aujourd'hui qui te maintiennent dans cet état psychologique dont tu ne peux t'échapper ... et ce changement d'environnement t'apportera une bouffée ''d'oxygène'' qui te permettra de fonctionner en autonomie et d'envisager petit à  petit les choses différemment (dans tous les cas comme une fille de ton âge) -tu as 17 ans, même si tu es mâture relativement à  tes congénères du même âge compte tenu du rôle d'adulte que tu remplis quotidiennement, ... cela fait bien partie de son rôle parental, puisqu'il y a défaillance, de t'offrir cette disponibilité en te prenant sous sa responsabilité-.

Tous tes rêves sont plein de choses, des appels au secours, une soupape de sécurité pour évacuer les ressentis diurnes (car ce que tu fais dans les rêves t'évitent de les faire réellement dans la vie diurne par exemple, c'est plus que nécessaire, cela représente une bouffée d'oxygène utile, efficace ... = c'est ce qui te permet de tenir dans ta vie diurne), des moyens de te faire conscientiser des choses, des clés, etc... .

D'accord mais je me demande bien où aller pour cette bouffé d'oxygène, parce que moi je suis un peu perdue,...

Merci

Bonjour,

Vous allez bien ?
J'ai écrit une lettre pour savoir quoi dire pour mon premier rdv avec le psychiatre que je vais pas tarder à  apeller mais j'aimerai savoir où vous voulez en venir, enfin où pensez vous qu'une fille de 17 ans puisse aller.

Merci bonne journée

Bonjour Marine,

Ce qui est important, c'est d'être dans une structure différente de celle d'aujourd'hui.

Maintenant, il faut que tu puisses définir toi, avec des personnes qui t'écouteront et te conseilleront en tenant compte de tes besoins, (mais aussi en écoutant les conseils = c'est un échange ... car tu as longtemps baigné dans un cadre qui ne te permet pas forcément d'avoir la lucidité sur les moyens) quelle structure serait plus adaptée aujourd'hui pour toi ... (structure familiale différente ... peut-être la grand'mère ou autre, foyer de jeunes filles, famille d'accueil, etc... ).
Les personnes qui peuvent t'apporter des conseils sont des associations... mais aussi le professionnel de santé que tu t'apprêtes à  voir te donnera son avis.

Pour tes entretiens avec le professionnel de santé, tu peux apporter tes rêves ... et surtout être vraie.

D'accord merci, mais je n'irai pas en famille d'accueil ou quoi que ce soit.

Merci pour l'interprétation de mes rêves, bonne soirée.