Bonjour,
Cela fait bien longtemps que je n'ai pas été actif sur ce forum.
Je viens exposer un rêve qui s'est produit cette nuit, qui m'a laissé perplexe.
J'avais invité en soirée, à ma table, un personnage fictif : Hannibal Lecter, dont le visage était celui de l'acteur Madds Mikelsen, de la série intitulée Hannibal.
Nous avions apprécié notre repas et après je ne me souviens plus des détails du reste du rêve, si ce n'est ceux qui me sont restés :
J'avais l'impression d'avoir fait un zoom sur le visage d'Hannibal que je voyais rire suite à une blague que je lui ai faite (je ne sais plus quoi).
Ensuite changement de décor, on est tous les deux entrain de marcher dans ce qui semble être une grande salle en bois, vide. Il fait nuit dehors, sombre dans la pièce. Je sens Hannibal marcher derrière moi et il me prend par le cou et sort un couteau pour me poignarder. Je sens la force de ses bras m'étreindre mais pas la douleur de son couteau (qu'il a pourtant enfoncé dans mon flanc). Je le supplie de ne pas me tuer en regardant son visage souriant.
Je ne me suis pas vu mourir, comme si la fin était en suspens l'air de dire "ce qu'il adviendra de toi dépendra de ta décision dans la réalité".
Voici le contexte réel : J'ai 21 ans. Je suis sorti il y a deux semaines d'un stage en immersion de 8 semaines en entreprise, en alternance avec un organisme favorisant l'insertion professionnelle, "Retravailler Alsace".
Mon programme AMA (action de mise en alternance) au sein de cet organisme servait ici à favoriser l'entrée en formation. Une conseillère me donnait rendez vous une fois par semaine pour me familiariser avec les entretiens d'embauches, les codes du monde du travail, etc.
Je devais également, parallèlement à ce stage, contacter des organismes de formation type BTS pour faire de l'alternance, ainsi qu'une entreprise pour cette alternance.
Si vous connaissez ma situation : j'étais en BTS Informatique (développement logiciels) de 2013 à 2015 : j'ai raté l'examen (manque de motivation, ça me plaisait plus et je comprenais plus grand chose).
Du coup jusqu'à maintenant : mission locale, de nombreux stages pour me réorienter : j'ai trouvé ma voie, mais il fallait à l'issue de la mission locale, que je rentre dans un programme d'insertion qui m'aiderait à me familiariser avec le travail et l'alternance, soit Retravailler Alsace.
Oui j'ai raté l'examen et donc le but était de trouver une nouvelle voie.
Or, durant le stage en alternance entre une entreprise de routage et mise sous pli d'enveloppe et Retravailler Alsace, j'avais tellement de choses à faire que j'en ai laisser tomber les contacts des organismes de formation BTS ainsi que des entreprises pouvant prendre en apprentissage, en alternance avec le BTS !
Je savais ce que j'avais à faire, mais je le faisais pas car je suis de nature angoissé et quand j'ai un truc important à faire, je pense aux autres choses importantes et là boum je me bloque ! Alors j'avais tellement honte de n'avoir rien fait que j'ai menti à ma conseillère d'insertion du programme AMA, comme quoi j'ai envoyé des candidatures alors que c'était faux. Je lui ai avoué, on s'est arrangé, elle m'a dit pourquoi mentir je suis là pour vous booster pas vous rabaisser, du coup je lui ai dit au bout d'une semaine que c'était bon que j'avais envoyé alors que c'est toujours pas fait !
Là j'ai donc fini avec cet organisme d'insertion et le stage, je retourne donc dans le programme mission locale : j'ai un rdv avec ma conseillère mission locale cette fois ci, mais en une semaine j'aurai pas de réponses, pas d'entreprises. Je sais je peux m'en prendre qu'à moi même c'est ma faute sur ce coup ! Mais je suis tellement perdu entre le fait de vouloir travailler et faire une formation... J'ai envie du premier, pas du deuxième.
Et puis en ce qui concerne le contact physique/téléphone : même si je prépare ce que je veux dire, ou que je me prépare psychologiquement : je beggaye, des fois j'ai même peur de prendre le téléphone !
Du coup je me demande si le fait qu'Hannibal me tue signifierait que je me laisse submerger. Ou que c'est un problème qui englobe un capharnaüm d'autres composantes de ma vie...
Voilà je vous aie exposé la situation, je sais pas si quelqu'un aura le courage de lire le tout, mais si quelqu'un saurait me conseiller psychologiquement pour avancer, je lui serais reconnaissant !
Merci
humanope
être victime d'un meutre, réel : insertion pro difficile...
Modérateur : ROSA ALBA
être victime d'un meutre, réel : insertion pro difficile...
Dernière modification par Humanope le 14 juin 2016, 09:11, modifié 1 fois.
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Re: être victime d'un meutre, réel : insertion pro difficile
bonjour humanope ,
mourir en rêve est la plupart du temps très positif , ça veut dire que quelque chose est en train de prendre fin et que l'on accède à quelque chose de nouveau ;
soit c'est une phase de vie qui prend fin , soit c'est un comportement du rêve qui est devenu obsolète , le rêveur est train d'accéder à de nouveaux comportements ou à de nouveaux mode de pensée .
mourir en rêve est la plupart du temps très positif , ça veut dire que quelque chose est en train de prendre fin et que l'on accède à quelque chose de nouveau ;
soit c'est une phase de vie qui prend fin , soit c'est un comportement du rêve qui est devenu obsolète , le rêveur est train d'accéder à de nouveaux comportements ou à de nouveaux mode de pensée .
Re: être victime d'un meutre, réel : insertion pro difficile
Bonjour,
Merci d'avoir pris le temps de répondre abondance7.
Il est vrai que c'est la première fois que je me vois mourir en rêve. Pourtant je me souviens pertinemment que j'étais proche de mourir, mais que ce n'était pas le cas. Cela signifierait qu'il y a des modes de pensées où je serais encore accrochés ?
Merci d'avoir pris le temps de répondre abondance7.
Il est vrai que c'est la première fois que je me vois mourir en rêve. Pourtant je me souviens pertinemment que j'étais proche de mourir, mais que ce n'était pas le cas. Cela signifierait qu'il y a des modes de pensées où je serais encore accrochés ?
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Re: être victime d'un meutre, réel : insertion pro difficile
oui, ça peut être un mode de pensée , ou un comportement ou une phase de ta vie ...
Quelque chose en toi ou dans ta vie qui essaie de prendre fin et tu aurais du mal à lâcher / changer .
Quelque chose en toi ou dans ta vie qui essaie de prendre fin et tu aurais du mal à lâcher / changer .
Re: être victime d'un meutre, réel : insertion pro difficile
J'ai dû oublier un détail, qui me semble important au niveau du rêve, par rapport au contexte réel :
dans ma situation réelle, où je dois chercher une entreprise pour l'alternance et relancer (commencer) les candidatures pour le centre de formation, je vis chez mes parents depuis ma naissance, nous n'avons jamais déménagé. Nous sommes toujours dans une grande maison, un peu délabré mais très agréable. Ma maman est le parent dominateur en quelque sorte. C'est elle qui a toujours pris les décisions. Et depuis mon enfance, avec mon frère, on a toujours suivi. Mon père est le type de personne qui rentre chez lui le soir s'asseoit à table et va se coucher.
Ma maman a pris la décision de divorcer, mon père est parti et vit désormais dans un appartement. Les raisons sont simples : plus de sentiments, plus d'amour et surtout mon père a un problème d'alcool.
Depuis j'étais comme vous le savez entré en BTS que j'ai raté par manque de motivation, je suis passé par plusieurs centres d'insertion professionnelle et maintenant que je me trouve totalement livré à moi même, où je dois téléphoner et trouver un job par mes propres moyens, je me retrouve comme certainement beaucoup de jeunes, un peu perdu et angoissé vis-à -vis de ce changement.
Je pense que c'est cela que je n'arrive pas à lâcher : le confort familial, les loisirs, pas d'inquiétude sur la nourriture, les frais d'électricité et de chauffage : nos parents sont là pour ça...
Je dois mettre les pieds dans le plat comme on dit et accepter d'entrer dans le même mode de vie que mes parents. Et je ne sais pas comment trouver le déclic... Sauriez vous comment faire ?
dans ma situation réelle, où je dois chercher une entreprise pour l'alternance et relancer (commencer) les candidatures pour le centre de formation, je vis chez mes parents depuis ma naissance, nous n'avons jamais déménagé. Nous sommes toujours dans une grande maison, un peu délabré mais très agréable. Ma maman est le parent dominateur en quelque sorte. C'est elle qui a toujours pris les décisions. Et depuis mon enfance, avec mon frère, on a toujours suivi. Mon père est le type de personne qui rentre chez lui le soir s'asseoit à table et va se coucher.
Ma maman a pris la décision de divorcer, mon père est parti et vit désormais dans un appartement. Les raisons sont simples : plus de sentiments, plus d'amour et surtout mon père a un problème d'alcool.
Depuis j'étais comme vous le savez entré en BTS que j'ai raté par manque de motivation, je suis passé par plusieurs centres d'insertion professionnelle et maintenant que je me trouve totalement livré à moi même, où je dois téléphoner et trouver un job par mes propres moyens, je me retrouve comme certainement beaucoup de jeunes, un peu perdu et angoissé vis-à -vis de ce changement.
Je pense que c'est cela que je n'arrive pas à lâcher : le confort familial, les loisirs, pas d'inquiétude sur la nourriture, les frais d'électricité et de chauffage : nos parents sont là pour ça...
Je dois mettre les pieds dans le plat comme on dit et accepter d'entrer dans le même mode de vie que mes parents. Et je ne sais pas comment trouver le déclic... Sauriez vous comment faire ?
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Re: être victime d'un meutre, réel : insertion pro difficile
Rebonjour humanope,
le personnage Hannibal dont vous faites référence dans le rêve est aussi très important pour pouvoir orienter l'interprétation , qui est il dans le film , quelle est sa personnalité ?
Pour répondre à vôtre question , je pense que c'est une chance d'avoir des parents patients qui vous permettent de prendre le temps d'avoir une situation stable .
Avez vous les moyens financiers de quitter le foyer familial ? c'est d'abord cette question que vous devez vous poser .
Quittez le foyer familial ne doit pas être un objectif en soi , ne doit pas être vécu comme une épée de Damoclès à laquelle on doit échapper à tout prix !
l'important c'est de le faire quand c'est nécessaire et lorsque c'est possible ET non par principe .
Avez vous le moyens financiers pour le faire ?
le personnage Hannibal dont vous faites référence dans le rêve est aussi très important pour pouvoir orienter l'interprétation , qui est il dans le film , quelle est sa personnalité ?
Pour répondre à vôtre question , je pense que c'est une chance d'avoir des parents patients qui vous permettent de prendre le temps d'avoir une situation stable .
Avez vous les moyens financiers de quitter le foyer familial ? c'est d'abord cette question que vous devez vous poser .
Quittez le foyer familial ne doit pas être un objectif en soi , ne doit pas être vécu comme une épée de Damoclès à laquelle on doit échapper à tout prix !
l'important c'est de le faire quand c'est nécessaire et lorsque c'est possible ET non par principe .
Avez vous le moyens financiers pour le faire ?
Re: être victime d'un meutre, réel : insertion pro difficile
Rebonjour abondance7,
Le personnage Hannibal (dans la série) est très charismatique, il a une double personnalité : il se montre d'abord très sociable, envoûtant, charmeur et est adepte des bonnes manières. Or derrière cela c'est un tueur en série cannibale, froid et impitoyable, qui tue ceux qui d'après lui l'exaspèrent, manquent de courtoisie et ceux qui une fois mort permettraient d'améliorer la société.
Et sa place au sein de la série est en tant qu'antagoniste qui se prend pour un protagoniste, aidant le FBI à chasser un tueur, qui n'est autre que lui même. Il commet beaucoup de meurtres mais on observe au niveau de la série que ses crimes ont une connotation symbolique, esthétique. Il se trouve souvent en tant que spectateur de ses propres meurtres, lorsqu'il enquête avec le FBI.
Je suis conscient de la chance que j'ai d'avoir des parents comme les miens. Ils m'ont tout offert depuis mon enfance, avec des refus également bien sûr. Mais c'est comme si j'arrivais pas à descendre du nuage sur lequel je suis : profiter du confort que j'ai tout en fuyant mes responsabilités et le visage de la réalité.
Ppourtant je sais ce que j'ai à faire, de quoi j'ai peur et ce qui me bloque... Mais j'avance pas, je descend pas le frein...
J'ai à contacter des entreprises, des centres de formation. J'ai peur de commencer à travailler et que la situation se destabilise et que ça ne me convienne pas, etc, peur de pas être à la hauteur, vu que j'ai déjà échoué au BTS... Ce qui me bloque ? Le contact physique/téléphonique, les questions qu'on va me poser, etc.
Oui c'est ça le souci, j'ai échoué au BTS, ça m'a démotivé jusqu'à maintenant pour refaire une formation. Je suis malgré tout rentré dans ce programme d'insertion (juste histoire de ne pas être inactif) mais en fait j'ai plus envie, pour le moment, cette année, de retourner en formation, quelle qu'elle soit. Mais problème j'ai peur aussi de commencer à travailler vu que j'ai pas de diplôme... Vous comprenez ? Vous remarquez que je me pose instinctivement trop de questions... Et que j'ai plus envie pour la formation, j'ose pas le dire à ma conseillère, parce que c'était un peu le but du projet d'insertion : s'immerger en entreprise / trouver une formation...
Je suis désorienté. Comme si j'étais devant un croisement de route, et que je savais pas ce qui m'attends au bout de chaque route, et que je sais pas laquelle prendre...
Pour répondre à votre question : la réponse est clairement NON. Je n'ai pas assez travaillé et ne suis pas solvable, ni stable pour quitter le foyer familial. J'en ai encore moins les moyens.
J'y ai réfléchi ce matin, finalement mon choix se tournerait plutôt vers le travail, pour justement commencer une véritable vie active (pas juste un stage d'immersion), avoir donc un salaire, pour ensuite favoriser l'obtention de réponses positives plus rapidement l'année prochaine, en parlant de réponses à des candidatures d'apprentissage et de formation. Vu que j'aurai travaillé.
Or là maintenant, je me suis tellement remué dans ma tête que je pense que contacter des entreprises maintenant et envoyer mes candidatures maintenant, c'est un peu tard pour recevoir des réponses dans les semaines qui suivent. Je sais pas ce que vous en pensez, mais je pense personnellement que de façon rationnelle et raisonnable que chercher un travail aurait plus de résultats positifs à court terme, que de candidater pour une formation alternance...
Ca stimule bien ma réflexion. Eh bien, en soit si on part du nécessaire, ce serait bien que je le quitte, non pas que je veux fuir mes parents ou le climat, non... C'est plutôt le contraire, si j'étais plus pantouflard que ça, je resterai c'est tellement confortable. Mais ce serait mieux pour développer mon autonomie et non pas briser les attaches familiales mais les attaches au confort familial.
Pourtant si on part du possible : NON. Ca ne l'est pas. Je n'ai pas les moyens financiers, j'en suis mais alors très loin. Pour compenser le fait que je ne travaillais pas, comme tout jeune étudiant ma maman me donnait de l'argent de poche, or mes comptes sont assez suffisants pour m'acheter ne serait-ce qu'un GPS. Mes parents étant divorcés, c'est quasiment ma maman uniquement qui m'aide donc même à elle toute seule ou avec l'aide mon père, ils n'auraient pas les moyens pour me payer un appartement.
Je sens donc que la priorité serait de trouver du travail, et d'attendre d'avoir un travail stable, une situation durable pour par la suite choisir d'habiter dans un appartement...
Mais maintenant, je ne sais que faire de ce dilemme : travailler ou continuer à chercher pour une formation.
Vu que je ne connais pas entièrement mes interlocuteur généralement, j'ai souvent peur d'avouer mes fautes, ma "flemme", mon incapacité d'agir. Et je crains les réactions. Pourtant ce n'est qu'un moment à passer. La personne ne peut que soit nous gronder, soit chercher à nous comprendre ou à nous aider. Pourtant j'appréhende ces moments comme une sorte de crainte absolue, comme si qu'on m'engueule ce soit ma pire crainte la pire chose qui puisse m'arriver. Je sais pertinemment que non, mais je le ressens comme ça. J'ai plus peur des réactions des gens que des conséquences de mes actes en fait...
Le personnage Hannibal (dans la série) est très charismatique, il a une double personnalité : il se montre d'abord très sociable, envoûtant, charmeur et est adepte des bonnes manières. Or derrière cela c'est un tueur en série cannibale, froid et impitoyable, qui tue ceux qui d'après lui l'exaspèrent, manquent de courtoisie et ceux qui une fois mort permettraient d'améliorer la société.
Et sa place au sein de la série est en tant qu'antagoniste qui se prend pour un protagoniste, aidant le FBI à chasser un tueur, qui n'est autre que lui même. Il commet beaucoup de meurtres mais on observe au niveau de la série que ses crimes ont une connotation symbolique, esthétique. Il se trouve souvent en tant que spectateur de ses propres meurtres, lorsqu'il enquête avec le FBI.
Je suis conscient de la chance que j'ai d'avoir des parents comme les miens. Ils m'ont tout offert depuis mon enfance, avec des refus également bien sûr. Mais c'est comme si j'arrivais pas à descendre du nuage sur lequel je suis : profiter du confort que j'ai tout en fuyant mes responsabilités et le visage de la réalité.
Ppourtant je sais ce que j'ai à faire, de quoi j'ai peur et ce qui me bloque... Mais j'avance pas, je descend pas le frein...
J'ai à contacter des entreprises, des centres de formation. J'ai peur de commencer à travailler et que la situation se destabilise et que ça ne me convienne pas, etc, peur de pas être à la hauteur, vu que j'ai déjà échoué au BTS... Ce qui me bloque ? Le contact physique/téléphonique, les questions qu'on va me poser, etc.
Oui c'est ça le souci, j'ai échoué au BTS, ça m'a démotivé jusqu'à maintenant pour refaire une formation. Je suis malgré tout rentré dans ce programme d'insertion (juste histoire de ne pas être inactif) mais en fait j'ai plus envie, pour le moment, cette année, de retourner en formation, quelle qu'elle soit. Mais problème j'ai peur aussi de commencer à travailler vu que j'ai pas de diplôme... Vous comprenez ? Vous remarquez que je me pose instinctivement trop de questions... Et que j'ai plus envie pour la formation, j'ose pas le dire à ma conseillère, parce que c'était un peu le but du projet d'insertion : s'immerger en entreprise / trouver une formation...
Je suis désorienté. Comme si j'étais devant un croisement de route, et que je savais pas ce qui m'attends au bout de chaque route, et que je sais pas laquelle prendre...
Pour répondre à votre question : la réponse est clairement NON. Je n'ai pas assez travaillé et ne suis pas solvable, ni stable pour quitter le foyer familial. J'en ai encore moins les moyens.
J'y ai réfléchi ce matin, finalement mon choix se tournerait plutôt vers le travail, pour justement commencer une véritable vie active (pas juste un stage d'immersion), avoir donc un salaire, pour ensuite favoriser l'obtention de réponses positives plus rapidement l'année prochaine, en parlant de réponses à des candidatures d'apprentissage et de formation. Vu que j'aurai travaillé.
Or là maintenant, je me suis tellement remué dans ma tête que je pense que contacter des entreprises maintenant et envoyer mes candidatures maintenant, c'est un peu tard pour recevoir des réponses dans les semaines qui suivent. Je sais pas ce que vous en pensez, mais je pense personnellement que de façon rationnelle et raisonnable que chercher un travail aurait plus de résultats positifs à court terme, que de candidater pour une formation alternance...
Ca stimule bien ma réflexion. Eh bien, en soit si on part du nécessaire, ce serait bien que je le quitte, non pas que je veux fuir mes parents ou le climat, non... C'est plutôt le contraire, si j'étais plus pantouflard que ça, je resterai c'est tellement confortable. Mais ce serait mieux pour développer mon autonomie et non pas briser les attaches familiales mais les attaches au confort familial.
Pourtant si on part du possible : NON. Ca ne l'est pas. Je n'ai pas les moyens financiers, j'en suis mais alors très loin. Pour compenser le fait que je ne travaillais pas, comme tout jeune étudiant ma maman me donnait de l'argent de poche, or mes comptes sont assez suffisants pour m'acheter ne serait-ce qu'un GPS. Mes parents étant divorcés, c'est quasiment ma maman uniquement qui m'aide donc même à elle toute seule ou avec l'aide mon père, ils n'auraient pas les moyens pour me payer un appartement.
Je sens donc que la priorité serait de trouver du travail, et d'attendre d'avoir un travail stable, une situation durable pour par la suite choisir d'habiter dans un appartement...
Mais maintenant, je ne sais que faire de ce dilemme : travailler ou continuer à chercher pour une formation.
Vu que je ne connais pas entièrement mes interlocuteur généralement, j'ai souvent peur d'avouer mes fautes, ma "flemme", mon incapacité d'agir. Et je crains les réactions. Pourtant ce n'est qu'un moment à passer. La personne ne peut que soit nous gronder, soit chercher à nous comprendre ou à nous aider. Pourtant j'appréhende ces moments comme une sorte de crainte absolue, comme si qu'on m'engueule ce soit ma pire crainte la pire chose qui puisse m'arriver. Je sais pertinemment que non, mais je le ressens comme ça. J'ai plus peur des réactions des gens que des conséquences de mes actes en fait...