Bonjour,
cette nuit, j'ai fais un rêve très violent et très troublant. Je ne sais vraiment pas comment l'interpréter ni comment me voir après ça. Voici le récit :


Je suis à  un centre commercial ouvert avec trois filles. Je décide, pendant la nuit, de m'en prendre à  l'Etat avec elle et me propose de designer des messages de propagandes sur les murs envers les partis FN et communistes. Nous les accrochons pendant la nuit sur toutes les enseignes. Elles, taguent des insultes racistes et de la propagande directement au mur. Je reste à  coller des autocollants.
Ensuite vient le jour, une enquète est lancée pour savoir qui a fait ce saccage. J'ai un peu peur mais sans plus, je rigole en disant que si on est prises, j'ai plus peur de ma propre mère que des policiers qui "va me défoncer" et qu'après tout je n'exerce que mes droit de "liberté d'expression"
Je reste sereine car je n'ai rien fait de grave.
Les choses empirent la nuit suivante quand mes "amies" saccagent les magasins (IKEA, Conforama et un cinéma Pathé); Elles y mettent le feu avec des lances flammes, renversent les poubelles, les facades extérieures sont en lambeaux.
J'assiste à  ça sans y prendre part, je continue de coller mes autocollants géants et renverse une seule poubelle.
Puis, une amie à  moi monte dans un gros camion "convoi exceptionnel" et démarre. Je ne suis pas montée dedans, pourtant, j'ai l'impression d'être au volant. Elle démarre, c'est le soir. Elle fonce dans le cinéma et détruit tout sur son passage. J'entends des hurlements, des cris, des corps qui s'entrechoquent contre le part-brise. Je suis terrifiée. J'ai l'impression que ma grand-mère était dans ce cinéma.
L'incident terminé, je fonce au cinéma pour voir les dégats. Le camion à  disparu, mes amis aussi. Il a aussi détruit une sorte de supérette. Je rentre, c'est le chaos. Des corps étalés partout, des marchandises aux sols.
Des témoins, des passants et des gens blessées mais sans plus tentent de sortir les victimes.
Je culpabilise terriblement et l'angoisse monte. Je leur hurle a me déchirer les cordes vocales qu'il ne faut surtout pas toucher au victimes et appeler les secours au plus vite, car cela risquerait d'empirer leur état et de leur causer une paralysie, voir la mort. Je me penche presque totalement sur la caisse, poussée par l'envie de leur hurler encore plus fort, je hurle ça une bonne dizaine de fois et quelqu'un me pousse encore plus fort. Soudain, je sens une pression au niveau du bassin, sous la caisse. Il y a un fauteuil roulant tout plié, défoncé. Et je vois une cheville dépasser, un corps est dedans. Je panique et cherche à  me décoincer, je hurle.
Les secours arrivent et je leur supplie d'aider. J'ai envie d'exploser en larmes, mais je me retiens. Si je pleure, ils sauront que je culpabilise, que c'est moi qui ai fait toutça. Je n'arrive pas à  leur crier ça, j'ai envie, mais je n'y arrive pas.
J'essaye d'aider, je regarde si les corps respirent. Je vois les pompiers retirer le fameux fauteuil roulant de sous la caisse. C'est une vieille dame toute maigrichonne. Ils tentent de lui relever la tête, mais elle retombe, son corps est plié de partout : elle est décédée.
Je hurle de séparer les cadavres des blessés. "Mettez les cadavres à  gauches, les blessés et vivants à  droite !"
Je prend des plantes que je considère comme "être vivant" pour me rassurer du nombre de survivants et les mets à  droite.
Je vois le cadavre d'un bébé au sol. Je vois aussi un grand-père. Il n'est pas mort, mais gémis. C'est la fin pour lui.
Je suffoque et tente d'aider. Je vois une petite fille vivante mais en mauvais état, je la dirige vers la sortie. Elle me dit qu'elle cherche sa grand-mère. Je regarde le cadavre de la grand-mère dans le fauteuil et lui dis qu'elle est surement encore dans les décombres.
Je vois une jeune femme, la vingtaine. Elle est décédée, et mon petit doigt me dit que c'est la mère du bébé.
Lorsque je sors, je regarde à  ma gauche : des cadavres sont entassés, des bébés, des enfants, des vieillles personnes, des adultes... tous cabossés, des membres retournés.
Je regarde ensuite à  ma droite : deux ou trois personnes blessées gravement, et quelques plants et effets personnels.

Je sors et vois mes deux amies au loin. Elles ne culpabilisent pas et rient presque entre elles.
Je leur chuchote de me pardonner et vais voir la police.

"C'était moi. J'ai fais tout ça. Aidez-moi."

Et je leur explique que je voulais simplement coller des autocollants de propagandes, et que je n'ai aucune idée de comment je me suis retrouvée dans le camion, mais que je n'ai jamais voulu faire ça. Peut-être que je n'ai jamais été dans ce camion, mais que j'ai quand même la sensation d'avoir tué tous ces gens.

Ils m'arrêtent sans rien dire, et je lance un dernier coup d'œil vers mes "amies". Elles disparaissent.

Je me réveille.

Merci de m'aider à  sa signification, ça me travaille énormément.