Je me suis levée et me suis occupée des chiots de ma mère machinalement (comme d'habitude, quoi), j‘ai vu au loin mon conjoint nagé dans la mère et quelque chose passer près de lui puis, je lis dans ses yeux qu’il y a un problème. Je me jette à l’eau, me précipite dans la mer, et le rejoint très rapidement pour lui porter secours. Ça n’a pas manqué une nageoire de requin qui lui tournait autour, et passer en dessous de lui et ce même requin est passé trop près de son flanc gauche, et l'a ouvert, il a du sang dans l'eau. Je sais qu’à la vue du sang les requins finissent leurs proies et je refuse qu’on me le tue. Je l’amène sur le large tout en voyant la trainée de sang dans l'eau, j'ai peur pour lui, très peur. et le transporte à l’infirmerie de notre maison. Je suis agacée car je n’ai aucune intimité, mes parents ont des invités chez moi. Les murs sont transparents ou absents, les rideaux trop petits que ce soit en longueur ou en largeur, et les paravents sont de la taille d’un enfant, pas plus que la hauteur du genou : rien ne préserve notre intimité. Tout le monde voit tout, entend tout malgré notre éloignement. Et ça m’exaspère, m'énerve. La pièce est tamisée, couleur chaude et agréable, mais elle n’est pas adaptée pour que je puisse le soigner. Je suis en train d’envisager le soin au moment où une de mes sœurs me rappelle pour que je vienne à elle et me dire sèchement de venir manger. Je me tourne vers mon conjoint pour continuer ce que j'étais en train de faire, et je vois ma mère devant moi et me dire : eh bien, tu ne t’es pas lavé après avoir fait les chiots ! regarde tes chevilles elles sont sales et tu sens l'urine ! pourquoi tu t’es occupé de lui, ce n’est pas important ! Je constate que je suis sale en effet et que j'aurai pu être propre si je ne m'étais pas occupée de ses chiots,
(Je me réveille agacée, et en colère envers ma mère.)
Je me dirige vers une clinique pour consulter un médecin qui me demande. Arrivé sur le parking, je sors de mon véhicule et apprend que deux hommes sont morts, l’un d’eux à fait un AVC et l’autre est tout simplement mort et je ne suis pas informée de l’origine de son décès. Je culpabilise de voir que celui qui est mort d’un AVC, à le visage vert jauni et le reste du corps de couleur normal, il a peut être manqué d’air. Je culpabilise mais je sais que je ne peux rien faire pour eux, c’est au service médical de les prendre en charge. Je regarde si c’est le cas, et quand je m’en rends compte, j’accepte d’aller voir le médecin. Je la rencontre, et elle m’informe qu’on va me retirer la moitié de mon foie et me changer 1.5 L de mon sang pendant l’opération : c’est nécessaire.
Je me réveille assez perturbée.
Je vous remercie et vous souhaite une excellente journée !
