bonjour il y a deux jours j'ai fait un rêve qui m'interroge car je ne sais pas comment l'interpréter: juste pour comprendre la situation:
je suis maman déjà  d'un petit garçon et j'ai fait une fausse couche en septembre dernier et depuis cette fausse couche je n'arrive plus a tomber enceinte, j'ai fait deux rêves liés à  cette fausse couche:

[u]le 1er un mois après[/u]:
j'ai rêvé que je perdais deux enfants (deux garçons) dans une foule(un enfant qui dès le début était très loin que je n'ai pas cherché a rattraper je savais qu'il était trop tard pour lui et un autre que j'ai vu partir, je lui courrais après avec mon fils de deux ans) mais il s'éloignait de plus en plus. J'ai trouvé un policier pour lui demander de le retrouver et quand il m'a demandé son prénom j'étais incapable de lui donner et donc je me sentais coupable en tant que maman de ne plus me souvenir du prénom de mon enfant.

Ce rêve parle de ma culpabilité d'avoir perdu un bébé a 1 mois de grossesse ainsi que du traumatisme que ca était pour moi mais pour le deuxieme reve que j'ai fait j'arrive pas trop a comprendre de quoi ca parle

[u]2eme reve il y a deux jours[/u]:
je suis au toilette et je vois dans les toilettes un "truc" en forme d'œuf avec une membrane opaque flotté dans l'eau. Je n'ai pas peur, je ne suis pas triste j'ai aucune émotion et sait juste que c'est un bébé. dans mon rêve j'appelle mon maris pour lui montrer ce fœtus mais lui a du mal a reconnaître un fœtus et je lui dit mais ci regarde c'est un bébé....Il n'y avait pas de sang l'eau était clair

Apres dans la même nuit et je pense que c'était après mais je ne sais plus j'ai rêvé que j'allais chercher mon fils dans son lit a barreaux????(il n'a plus de lit a barreaux dans la réalité) j'avais un bébé accroché a mon sein entrain de le nourrir et je devais en même temps porter mon fils pour le sortir du lit.

Voila mes rêves liés à  ma fausse couche je pense vraiment que dans le 2 eme je suis beaucoup plus sereine par rapport a tous cela. est ce dernier rêve pour montrer que j'en ai fait le deuil?

merci beaucoup pour votre aide

Bon Jour "tibou2811" et bienvenue parmi nous ! <Votre pseudo est fort intéressant car il fait écho 'ce qui n'est pas problablement le cas de votre famille' a un choix patronyme issu de la seconde guerre mondiale.
Merci d'avoir dit votre situation réelle, car elle éclaire vos rêves dans lesquels se profilent les blessures de votre vécu.
Sur le plan de la vie réelle, vous avez porté deux enfants potentiels. Un vivant, l'autre n'étant pas arrivé à  son terme.
*** Pourquoi, amie, avez-vous ou ressentez-vous le besoin absolu de DEVOIR être à  nouveau porteuse de vie ? <oublier/colmater/nier la blessure que vous auriez vécue, tel un échec>
Un enfant ne devrait jamais ‘ne serait-ce que dans l'espoir de ses concepteurs' devenir un être de ‘remplacement/médicament'.... Ici votre ‘volonté bloquée' ressemble à  une espèce d'acharnement personnel pour faire jouer le rôle de remplaçant ou clone au futur venant/venu.
Le psychisme étant très complexe, <ne jamais le confier à  des AUTROPROCALES>, vous semblez avoir besoin de réparer, ce que vous vivez comme échec personnel <fausse-couche>. Vous n'y êtes probablement pour rien, à  moins d'avoir usé de stupéfiants prohibés ou des comportements à  risques (ça ne semble pas être votre cas, compte tenu de votre récit et de son expression ). Nombre de charlatans vous proposeront des réponses toutes faites, ne tenant aucun compte de votre vie ‘personnelle/singulière/originale et par conséquent particulièrement UNIQUE.
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Votre premier rêve, un mois après ce vide désastreux engendré par votre fausse couche, vous rêver que vous perdez vos 2 enfants <rien que de normal> !
En Vous interrogeant et culpabilisant nuitamment sur la mort du second, vous vous posez (enfin votre subconscient vous y invite) à  penser pourquoi l'un et pas l'autre ? En quoi et pourquoi ai-je manqué à  ce souffle de vie nouveau en moi
Essayez calmement de repenser cette période, sans pour autant vous confier ici. <forum/agora où tout se croise> ‘Poursuivons'.
*** Il me semble, ce n'est qu'une suggestion donc subjective, mais analysée à  l'aune de vos propres mots et de leur déroulé....[j'ai rêvé que je perdais deux enfants (deux garçons) dans une foule(un enfant qui dès le début était très loin que je n'ai pas cherché a rattraper je savais qu'il était trop tard pour lui et un autre que j'ai vu partir, je lui courrais après avec mon fils de deux ans) mais il s'éloignait de plus en plus.] Ce texte haletant souligne votre impossibilité à  faire le tri entre un vivant et un mort... <que votre corps animique s'en souvienne, cela semble très normal> mais que le vivant devienne le porteur journalier de votre deuil et du besoin de le combler, (ça, cela devient préjudiciable à  vos futurs enfants)...
Combien de parents en patientelle ne font que raconter leurs propres douleurs journalières qu'ils ne manquent jamais de dire et de réppelez chez eux, comme si le/les mots, comptaienjt plus que le/les mivants......Ne faite pas porter sur cet enfant 'futur 'faussement (espéré' car peu d'amour à  le concevenoir).....votre douleur qui ne devrait qu'appartenir à  Vous et votre conjoint. Lisez ou souvenez-vous du texte magistral de Khalil Gibran :

« Vos enfants

Vos enfants ne sont pas vos enfants
Ils sont les fils et les filles
De l'appel de la vie à  elle-même.
Ils viennent à  travers vous, mais non de vous,
Et bien qu'ils soient en vous
Ils ne vous appartiennent pas.

Vous pouvez leur donner votre amour
Mais non pas vos pensées
Car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez accueillir leurs corps
Mais pas leurs âmes
Car leurs âmes habitent la maison de demain
Que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves.
Vous pouvez vous efforcez d'être comme eux,
Mais ne tentez pas de les faire comme vous,
Car la vie ne va pas en arrière
Ni ne s'attarde avec hier.

Vous êtes les arcs par qui vos enfants,
Comme des flèches vivantes, sont projetés.
L'archer voit le but sur le chemin de l'infini
Et il vous tend de sa puissance
Pour que ses flèches puissent voler vite et loin
Que votre tension, par la main de l'archer,
Soit pour la joie
Car, de même qu'il aime la flèche qui vole,
Il aime l'arc qui est stable. »

Votre incapacité à  retrouver le nom de cet enfant perdu, souligne que vous n'accepter pas la mort et la confondez, volontiers peut-être avec le vivant, pour vous protèger de ce sentiment absurde de culpabilité <à  moins bien entendu d'avoir usé, comme je vous le disais plus haut de telles ou telles substances> Si toutefois cela avait été le cas (peut-être simplement de médicaments) ouvrez-vous de cela auprès d'un vrais professionnels et non pas de bonimenteurs ou faux philosophes qui vous diront toujours ce que vous souhaiter entendre.
Le policier dans la vie courante et nuitamment représente l'ordre et l'autorité. Apparemment vous semblez en cherchez une, choisissez simplement la bonne.

Très cordialement vôtre et bonne fin de journée.