J'ai rêvé que la ville dans laquelle j'étais, était en train d être détruite par l'eau qui a quitté la mer et qui montait et montait encore.Il n'y avait aucun échappatoire et moi et d'autres personnes dont je ne me souviens plus, étions au milieu de notre salon et on attendait que l'eau monte jusqu'à  nous engloutir.La seule certitude était qu'on allait tous mourir noyé.J'avoue que ça m'a rappelé Sodome et Gomorrhe mais en version eau. Alors j'ai commencé à  invoquer un passage biblique à  très haute voix et à  plusieurs reprises en attendant la montée totale des eaux.c'est le verset qui dit que "celui qui demeure sous l'abri du Très-Haut, repose à  l'ombre du Tout Puissant." Psaume 91:1 .
Et miracle,l'eau s'est arrêtée lorsqu'elle atteignait nos épaules.
J'aimerais savoir ce que cela veut dire et pourquoi ce verset et pas un autre.
je vous remercie

Bonjour vivianne

La ville/la mer : il s'agit d'une mise en condition de votre inconscient pour vous resituer à  la source originelle : votre mère nourricière et originelle. La ville détruite étant symbolique de votre âme, votre inconscient en "souffrance". Vous utilisez des mots très forts comme « détruit », « engloutir » qui reflète ce que vous vivez, les tensions, les sentiments douloureux refoulés dans votre inconscient qui font "toc" "toc" à  la porte pour sortir car ils n'en peuvent plus d'être retenus "prisonniers". Ces émotions vous submergent, vous êtes dans une situation telle que vous atteignez vos propres limites ; vous avez du mal à  les maîtriser (noyade). La spiritualité est un « fort » pour vous comme un guide, un chemin de vie.

Les conflits internes que vous vivez : lorsque l'on est dans l'incapacité de les résoudre, notre inconscient nous impose des scénarios oniriques qui peuvent se traduire par la punition, d'autres y verront le châtiment divin (selon leurs croyances spirituelles, les mythes qui ont la "dent dure" dans les mémoires collectives, qui suppose qu'une force supérieure « Dieu » nous juge). [Vous parlez effectivement des deux villes impies cananéennes, Sodome et Gomorrhe du bassin de Jourdain, qui furent détruites à  la suite d'un châtiment divin] (*). L'une des interprétations c'est que vous préférez subir la douleur plutôt que de vous efforcer à  résoudre vos problèmes. Sauf que votre inconscient dit : "arrêtes cette situation n'est plus tenable".

Vos valeurs refuges : la prière. Le plus important à  comprendre, ce n'est pas « pourquoi ce verset » ? Ne vous égarez pas en question qui ne représentent pas une utilité. La prière (sans ou avec connotation religieuse) est un « outil » pour vous en même temps de clarifier des choses. Car la prière, c'est la communion avec son « moi » supérieur, c'est-à -dire son « soi ». Donc, servez vous-en. Il s'agit d'un cheminement qui peut vous amener à  comprendre « qui vous êtes », à  descendre au plus profond de vous pour accéder à  cet inconscient qui recèle vos « trésors » = la solution de vos difficultés. Le rêve vous donne des pistes vers quelle direction recherchée : l'eau/la mer. Le lien (mère nourricière/amour) se fait ici avec la relation que vous avez eue avec votre mère. Que pouvez-vous en dire par rapport à  ce qui est à  l'état conscient ?

A la fin de votre rêve, vous dites : « et miracle, l'eau s'est arrêtée lorsqu'elle atteignait nos épaules ». Cela veut dire que vous avec les moyens en vous pour comprendre et régler vos difficultés ; arrêtez maintenant de tout porter sur vos épaules car ces derniers ont aussi des limites. Réglez vos problèmes.

nota : "aucun échappatoire" peut aussi s'entendre : vous n'avez plus le choix, réglez vos problèmes

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épaules : les épaules portent nos joies, nos peines, nos fardeaux. Voici des exemples de situations qui peuvent nous alerter : je peux avoir la sensation qu'on m'impose des choses, ou qu'on m'empêche d'agir à  cause de mes opinions différentes, je me sens impuissant et j'ai l'impression que je dois baisser les bras, ma vie est embrouillée et je ne vois plus toutes mes belles qualités. J'ai aussi mal aux épaules lorsque je vis de grandes insécurités affectives que matérielles. J'ai tellement peur de demain que j'en oublie de vivre le moment présent, je suis angoissé et je m'en fais trop pour l'avenir, etc...
- si les muscles de mes épaules sont atteints, cela aura un rapport avec mes pensées et mes émotions.
- si l'affection de mes épaules touche les os (fracture, cassure), il s'agit de mes responsabilités fondamentales, c'est qu'il existe dans ma vie un conflit intérieur qui touche l'essence de ce que je suis.
- si je n'évacue pas mes peurs et mes appréhensions, mes épaules seront plus tendues et plus rigides. Si j'ai mal quand je lève le bras, j'ai de la difficulté à  être autonome = à  voler de mes propres ailes.

(*) : dans l'ancien testament, Sodome et Gomorrhe deux villes cananéennes : dans la -Genèse XIX 24, 28- est dénoncée la corruption des mœurs des habitants de Sodome qui avaient coutume de pratiquer l'homosexualité avec les étrangers ; voilà  pourquoi "le seigneur fit pleuvoir sur Sodome et Gomorrhe du soufre et du feu. Cela venait du ciel et du Seigneur. Il bouleversa ces villes, tout le district, tous les habitants des villes et la végétation du sol. La femme de Loth regarda en arrière et elle devient une colonne de sel. Une fumée montait de la terre comme la fumée d'une fournaise".

merci Anbaj.je dis que c'est exactement ce que je vis dans la vraie vie.Tous ce que vous avez diT, j'ai l'impression d'entendre quelqu'un qui me connait physiquement et ce depuis des lustres.
effectivement, je suis coincée ces derniers temps,depuis des mois que ça dure.je suis partagée entre quitter mon mari qui ne me donne plus l'affection dont j'ai besoin après seulement 3 ans de mariage, et rester en espérant que les choses changeront positivement et c'est vrai que ma seule arme a toujours été la prière.
Je me sens incomprise, seule et une indifférence à  mon égard peut me donner des instincts de suicides. Sauf que là  je suis mariée à  une personne qui se trouve être une personne qui ne sait pas donner d'affection à  autrui sinon à  lui même peut être parce qu'il n'en a jamais reçu.Je n'en sais pas trop.
Moi, je suis enfant unique , n'ayant ni frère ni sœur même pas demi frère ou demi sœur d'aucun des deux côtés, je n'ai jamais connue mon père et j'ai été élevée par mes grands parents maternels dans un autre pays.je suis venue chez ma mère il ya à  peine quinze ans.
Bref! je voudrais tellement être aimée.en outre j'ai peur d être quittée par mon mari et si j'envisage difficilement prendre les devant c'est pour ne pas souffrir quand ce sera lui qui partira.mais j'avoue que je l'ai toujours aimé. c'est vraiment dommage.en tout cas merci pour votre interprétation.

Bonsoir vivianne,

Je vous cite : « je suis partagée entre quitter mon mari qui ne me donne plus l'affection dont j'ai besoin » « sauf que je suis mariée à  une personne qui ne sait pas donner d'affection à  autrui... peut-être qu'il n'en a jamais reçu » :
Sur la deuxième partie, la réponse vous la connaissez.
Sur la première partie : vous comprenez ici que ce n'est pas lui qui est en cause puisque vous dites vous-même que c'est de l'affection dont vous avez besoin. Ce n'est pas lui qui est dans ce besoin. Etre dans cette attente vis-à -vis de lui c'est transposez votre attente sur lui (je vais exagérer exprès = mais c'est comme si vous en faites une machine à  répondre à  vos attentes de manque d'affection) est-ce que vous le comprenez ? On est bien d'accord que ce manque d'affection vient de vous, de choses non réglées avec vous-même. C'est à  vous de régler ce problème avec vous-même (et non à  lui de satisfaire ou régler cette exigence/manque).

Je vous cite : "et rester en espérant que les choses changeront" : après ce qui vient d'être dit ci-dessus, je pense que vous comprendrez que ce n'est pas à  votre mari de changer mais à  vous de vous prendre en charge. Le conseil que je peux vous donner c'est de voir un thérapeute professionnel qui vous aidera.
Cela vous permettra de voir clair en vous quand vous évoluerez dans la thérapie et de comprendre que le problème n'est pas votre mari -aujourd'hui, c'est difficile pour vous de l'entendre-. Peut-être aussi que vous déciderez de donner une autre impulsion à  votre vie dans cette évolution qui va être maintenant votre cheminement.

Je vous cite : "je me sens incomprise, seule et une indifférence à  mon égard peut me donner des instincts de suicide" : il y a certainement un vécu avec votre histoire qui procure chez vous cette grosse sensibilité, ce qui est normal. C'est la raison pour laquelle aujourd'hui, il est important de vous faire aider par un thérapeute. Votre très grand besoin d'amour : certainement votre histoire avec votre mère [-la mer = la mère nourricière-], des bases non solides.

Je vous cite : "j'ai peur d être quittée par mon mari et si j'envisage difficilement prendre les devant c'est pour ne pas souffrir quand ce sera lui qui partira.mais j'avoue que je l'ai toujours aimé."
Oui. Parce que vous avez certainement dû ressentir déjà  dans votre petite enfance ce que l'on appelle le "sentiment d'abandon" (c'est ce que font toutes les personnes qui ont vécu ce sentiment).
Peut-être qu'en comprenant cela, vous arrêterez de le reproduire sur votre mari et ce sera déjà  un premier pas vers la guérison de vous-même (car quitter pour ne pas souffrir n'est pas un argument qui peut être compris, même si l'on comprend les raisons qui vous y poussent = car vous êtes en train d'anticiper à  l'avance une souffrance qui n'existe pas encore et l'anticipation n'est motivée que par ce que vous avez souffert dans votre petite enfance).
"mais j'avoue que je l'ai toujours aimé" : alors travaillez sur vous pour aller mieux, faites vous aider et lorsque vous aurez évacué ces blessures du passé, alors là  vous pourrez décider d'un cheminement de vie avec ou sans votre mari. Non ?

Je vous souhaite beaucoup de courage et de volonté, vivianne. Car vous avez les moyens de comprendre ce qui se passe en vous, à  condition de choisir la bonne voie -vous faire aider-.

je pense que vous avez raison. Je vais me faire aider par un spécialiste surtout que je vis à  plusieurs milliers de km de chez ma mère.Au téléphone, elle ne peut pas grand chose pour moi.
je vous remercie du fond du cœur.
VIVIANE