Enfant mort, sorcier, araignée...

Interpretation des reves. La symbolique des reves décryptée sur le forum de la plus grande communauté francophone d'interpretation des reves en ligne. Des milliers de symboles décrits dans le dictionnaire des reves.

Modérateur : ROSA ALBA

becca
Messages : 22
Inscription : 22 mars 2010, 10:13

Enfant mort, sorcier, araignée...

Message par becca »

Bonjour à  tous! Et merci à  ceux qui prendront la peine de lire ceci, désolée pour mon esprit torturé ;)

Ceci constitue ce dont je me souviens d'une suite de rêves effectués la même nuit (cette nuit).

Premier :

je suis avec quelqu'un, un homme. Familier, mais je ne saurais dire de qui il s'agissait, mais c'est quelqu'un que je connais. Nous sommes sur le bord d'une route, un champ (vaguement). Il y a un espèce de tonneau, rempli de choses qui grouillent. Il regarde dedans et recule dégouté, dit que ce sont des vers. Je vois des petites bêtes ailées qui grouillent en masse brunâtre et blanchâtre. Je pense également à  des moulons, ces petits vers blanc. Mais je ne ressens pas de dégoût. Je vois plutôt que l'homme, lui, en ressent. Je suis plutôt en face du tonneau, et l'homme à  ma droite, en face d'une toile d'araignée grise-blanche géante, comme suspendue à  une branche et qui tombe jusque par terre, à  droite du tonneau. Elle ne me fait pas peur non plus. Je ressens de la neutralité. La toile me semble piteuse, tombante. Elle n'est pas belle, ni large, semble « en mauvaise santé ». Suite à  un faux mouvement, l'homme se retrouve le dos dans la toile, et s'en dégage très vite, dégouté et apeuré. Je rigole.

Deuxième :

Nous sommes chez des gens, il y a ma mère. C'est moi qui l'ai emmenée là . Il y a une femme, et une autre personne (sa mère?). La femme est un peu dérangée, folle. La mère papote avec la mienne, ma mère n'a pas envie d'écouter, s'en fiche, mais reste polie. Me regarde de côté, dans le genre « dans quelle galère tu m'as embarquée ». Il y a des enfants. C'est une simple pièce, autour d'une table. Puis, je ne sais plus comment, ma mère n'est plus là , ni l'autre mère, juste la femme, qui a tué son bébé. J'emporte le cadavre du bébé dans une petite couverture, avec un petit garçon qui est là , et on va l'enterrer. C'est la nuit, il conduit une voiture, et moi une autre. J'ai du mal à  atteindre les pédales, mais j'y arrive. Nous laissons le corps dans un sous-bois, et repartons en voitures sur le petit chemin de terre. Quelqu'un (une voiture) arrive en sens inverse mais ouf, personne ne nous a vus. Nous rentrons dans la maison, le petit garçon s'éclipse, je ne le vois plus. La mère est là . Elle n'a pas l'air de se rendre compte de la gravité de ce qui vient de se passer. J'essaie de la faire réagir, sans résultat. Elle est toute heureuse, elle parle d'elle, d'elle et encore d'elle. Je lui parle de sa petite fille (cinq ou six ans, pas le bébé). Elle me dit qu'elle est contente, qu'elle l'adore, qu'elle a acheté un appareil qui lui permet de graver ce qu'elle veut, et qu'elle grave le nom de sa petite fille partout, et des vagues, des nounours, etc. Elle est contente. Et moi je m'énerve et je lui dis qu'elle est conne, qu'elle ne parle que d'elle, qu'elle grave le nom de sa fille partout comme une imbécile, mais qu'elle ne s'occupe pas d'elle, et qu'elle va la perdre (on va la lui enlever). Ensuite il fait sombre, la femme n'est plus là , mais ma mère est à  nouveau là . Je la sens « réaliste », elle a l'air de me dire "c'est comme ça, tu n'y peux rien". Et moi, je regarde les meubles où la femme a gravé des dessins, et je dis à  ma mère, la prenant à  témoin, que c'est joli quand même.

Troisième :

Je suis de nouveau avec un homme, une poursuite, mais je n'ai pas peur; Je suis bien avec lui, amoureuse, j'ai envie de lui. Lui pareil. On saute d'une fenêtre de l'étage dans une voiture, qui se trouve sur un empilement de trois ou quatre autres voitures. Une femme par la fenêtre nous regarde, se demande si on va le faire ou non (sauter, se suicider plutôt que se laisser prendre). Je l'embrasse, simplement. La voiture part en avant (de notre volonté, je pense), et on va s'écraser sur le capot d'une voiture au sol. Je vois un cadavre, sur le capot, celui de l'homme (je suis comme debout à  côté de la voiture, mais il y a comme un « saut » de personnage, je ne suis plus celle qui était dans la voiture).

Quatrième :

Un sorcier, une poursuite. Il a un rapport avec le bébé enterré je pense. Il rit de moi mais c'est lui qui se sauve. Je ne suis pas en colère, ni blessée, ni apeurée. Je le poursuis, il me semble piteux (comme la toile d'araignée du premier rêve). Il entre dans une pièce, je le suis, il n'est plus là , il y a une femme qui maintient quelque chose par terre, sur ma droite. Une télé est allumée, c'est le sorcier qui a mis une cassette en route. Une film comme en noir et blanc tourne. La femme, apparemment ma mère me dit attention, il veut se changer en tarentule ! Je regarde le film et voit en effet une araignée géante (comme dans les vieux films d'horreur) avancer à  l'écran, et aussitôt, une énorme araignée qui prend quasiment toute la pièce apparaît devant moi, le sorcier s'est transformé. Je le regarde. Je ne me sauve pas, je n'ai pas peur. Je la trouve piteuse, nulle. Tout a coup, l'araignée géante est devenue « petite » (de la taille d'une mygale, et je pense d'ailleurs dans mon rêve à  une mygale cette fois). Et elle se sauve sous un petit meuble dans le couloir, juste devant la porte par laquelle je suis entrée. Je recule le meuble (style table de nuit) et vois un trou dans le mur (comme on représente les trous de souris dans les dessins animés). Et là  je ris aux éclats, le sorcier (l'araignée) a eu peur, il s'est sauvé!


Voilà , je sais, c'est tordu, mais je pense que ces rêves ont un rapport entre eux. Et avec le fait que je me fais du souci par rapport à  un projet que j'ai fait récemment. Consciemment, je ne suis pas sure de moi, sure de ce que je veux, de ce que je dois faire. Tout le monde (ma mère, mon mari) m'encourage à  ... faire ce que je veux!

A noter, le bébé mort doit avoir une certaine importance... et ça doit perturber ma mère aussi, car elle a rêvé cette nuit d'un bébé qu'elle mettait dans son sac et elle partait avec!


Merci pour votre attention, vos réponses, vos idées... En général je n'ai pas trop de mal à  comprendre mes rêves, mais là  c'est assez complexe...
miscote
Messages : 12
Inscription : 22 mars 2010, 09:21
Localisation : lille

Message par miscote »

coucou c'est miscote ..moi je suis ds la vraie vie, mdr ce qu'on appelle claire -voyante..ou medium a mes heures perdues!lol..
de mon point de vue l'arraignée est l'ennemi , la maladie ou les embuches .. le bébé est le renouveau , le commencement ..s'il saigne il represente un membre proche familliale, les insectes qui grouillent sont les faux espoirs..les difficultés ..apparement ça ne te fait pas peur..!!l'homme representerait ton projet!
sans rellement savoir de quoi il s'agit..manque d éléments..je dirai qu'il faudrat que tu evalues d'avantage les risques ..pour prendre réllement conscience de ce que tu pourrais endurer car ton projet est réalisable mais avec d'enormes difficultés..que tu ne dois pas ignorer..c'est a dire etre prete pour toi et pour les autres car ces difficultées toucheront à  juste mesure tes proches ... j'sais pas si c vraiment clair...mdr
becca
Messages : 22
Inscription : 22 mars 2010, 10:13

Message par becca »

Lol merci miscote.

Le fait est que ces derniers temps, j'élabore projet sur projet. Une partie de moi est déterminée à  mener à  bien et n'a pas peur des embûches. Une partie de moi est terrorisée (autant se l'avouer), et s'attache à  tous les détails possibles et imaginables plutôt qu'à  l'essentiel. (J'y vois un peu plus clair aujourd'hui grâce à  toi qu'hier, et je me demande si la folle de mon rêve, ce n'est pas cette partie de moi).
Le fait est que je finis toujours par faire avorter mes projets moi-même... Ma mère elle, est toujours là  pour prévoir les risques, discuter avec moi. Et j'ai toujours cette saleté de manie de rechercher son aval pour tout. Elle-même en est consciente et me dit que je n'en ai pas besoin...

Et là , justement, je doute énormément de moi... Je crois que la première partie de moi en a assez de "travailler", d'imaginer, de créer, pour que finalement rien ne voie jamais le jour. Je ne sais pas pourquoi rien ne fonctionne.

Je crois que le truc, c'est que je n'ai pas peur des risques... mais j'ai peur que ça ne marche pas. Je suis peut-être encore en train d'enterrer mon projet avant même qu'il ne commence...
Ou peut-être qu'à  force d'avoir de faux espoirs, en effet, ça finira par ne plus me faire peur...

En tout cas, un grand merci miscote ;)
miscote
Messages : 12
Inscription : 22 mars 2010, 09:21
Localisation : lille

....

Message par miscote »

bin je dirai qu'il serait temps que tu fasses les choses pour toi meme..car c'est de cette manière que né la motivation de clore positivement ou pas un projet ..d'aller jusqu'au bout! de faire ou d'entreprendre une chose qui te tient à  coeur ,et à  toi seule!! en ne cherchant pas absolument le conssentement des autres.. et c'est aussi de cette manière que tu te sentiras responsabilisée face a ton projet, les risques prendront un sens , la peur t'envahira..etc toutes ces emotions saine qui existent lorsque nous y impliquons nos tripes..lol..c'est aussi grace à  ces émotions que tu réalisera prudemment ton but et jusqu'au bout... c'est un peu comme concevoir un enfant...quelque part..en principe on ne se lance pas comme ça ... y'a pleins de choses a mettre en place ,a dicuter ,a évaluer...afin de l'acceuillir ds les meilleures conditions et surtout etre pret a le recevoir..mdr j'espère ne pas t'offenser..mais je ne crois pas!!! bonne chance, miscote. :D
becca
Messages : 22
Inscription : 22 mars 2010, 10:13

Message par becca »

Tu ne m'offense pas du tout :D

Le fait est que je suis une adepte de la "dernière minute" et des impulsions. Les meilleures choses que j'aie réalisées, sont toujours venues sous le coup d'une impulsion.

Et c'est une maladie chez moi de vouloir un consentement quelconque. Même quand je m'interdis de demander un avis, je finis toujours par céder à  la tentation. Maintenant que tu le dis, c'est vrai que je fais peut-être ça pour dépersonnaliser mes projets. Pour qu'ils ne m'appartiennent plus vraiment, du coup les risques ne sont plus seulement "miens", et si ça échoue, ce n'est pas un échec personnel.
(Je suis encore plus tordue que je ne le pensais lol)

Merci pour ton aide miscote :)
Répondre