Bonjour, je viens vers vous car j' ai rêvé que je me mariai.
En fait, c'était une idée de mon père, il voulait que je me mari pour toucher une assurance ou ce genre de chose, du coup je faisais un mariage blanc, je m'en fichais et passais toute la cérémonie assise sur le banc des invités, pendant qu'un prêtre faisait son serment... Mais à  la fin, j'étais bel et bien mariée. C'est étrange car quand je me suis réveillé, je me sentais comme engagée et "casée", j'avais se sentiment d'appartenance...

Que celà  signifie-t-il?


Merci d'avance

Bon jour ,
Le mariage autrefois parlait de l'union des corps, voire d'intérêts ‘cachés' ou ‘affichés'... pour perpétuer une FILIATION. Notre inconscient collectif, qui lui est fondé sur des milliers et milliers d'années, malgré les changements de mœurs actuels - évoque toujours cela. Le mariage est donc un contrat : moral, affectif, tout autant que pécuniaire (globalement : Le serment précise que nous devons ‘assistance' à  l'autre, quelques soient les circonstances ‘bonnes ou mauvaise' de la vie). Aujourd'hui cela est tombé en désuétude.. On a tendance à  se tirer, s'extraire de ce qui nous pèse, que nous ne voulons pas gérer, voire rectifier.
Se marier en rêve peut évoquer - mais pas toujours - loin s'en faut, que c'est la rencontre de votre anima <féminité> et votre animus <masculinité> !
Le père dit, représente la Force en rêve, il est l'image de ce qui doit ou devrait nous préserver des coups du sort.
Le mariage blanc, comme vous le savez c'est souvent l'expression, d'intérêts pluriels, voire diffus. Il n'y a pas consommation de la chair/des corps. Il fait référence à  une apparence.
Le banc, quant à  lui parle du nivellement de l'assise de chacun au sein de la société. Ce n'est ni une chaise personnelle, ni un fauteuil qui lui parle de pouvoir... Il dit une espèce de communauté de pauses et d'écoute (s).

Il est intéressant que vous voyiez dans votre rêve, ou que vous interprétez que c'est le prêtre qui prononcerait un « serment »... Lui, comme l'officier d'état civil ne dit que les Lois (civiles ou religieuses)...

Ici il semble que vous désiriez, quoique que vous puissiez dire ou affirmer, que vous AIMERIEZ, désireriez des « épousailles » au sens ancien. Or vous ne pouvez ou ne savez vous livrer, sans faire de calculs <économiques et d'intérêts pluriels>.

Vous aimeriez appartenir, mais cela dit vous ne pouvez encore le faire, car vous jaugez souvent, voire toujours l'intérêt qui pourrait découler d'une union.

Cordialement vôtre.