Merci Alice !
il n'est pas facile d'avancer avec " une épine dans le pied"
Et là, pour le coup, j'en avais plusieurs.
Notez que cela ne vous fait pas mal, ce qui est un peu curieux car habituellement c'est plutôt douloureux .
Ce qui faisait que c'était plus un ressenti qu'une douleur, c'est parce que la semelle de mes chaussures était hyper épaisse. Plus de 5 cm. Par contre, elle était relativement moelleuse. Ce qui avait permis aux racines de s'enfoncer facilement dans la semelle. Tout en étant assez "ferme" pour empêcher que les ronces ne la traverse complètement.
votre propre définition de ce qu'est une ronce, c'est quoi, c'est comment, ça sert à quoi, et que pensez vous des ronces en temps normal ?
Pour moi une ronce, c'est effectivement aussi une tige qui est, généralement, ce qui conduit à des fleurs (roses) ou à des fruits (mûres ou framboises). J'ai quand même tendance a beaucoup plus associer les ronces aux mûriers et aux framboisiers. Je vois les rosiers comme beaucoup plus aérés. Et, de manière général, comme je me promène beaucoup en forêt et à la campagne sur des chemins un peu sauvages, je croise beaucoup plus souvent des mûriers (dont, je cueille parfois les mûres) que des rosiers.
L'inconvénient, c'est que l'on peut s'y accrocher et se griffer quand on veut les cueillir. Ca m'est arrivé plein de fois d'accrocher mes vêtements en voulant aller en récupérer au-delà de ce qui dépassait et était à porter de main très facilement. Et, effectivement, parfois on y véritablement retenu dans le sens où si l'on ne prend pas le temps de s'arrêter pour retirer doucement les épines, on arrache ses vêtements.
Ce qui me fait prendre conscience que cela fait écho à ce à quoi j'ai pensé entre temps sur le fait que l'une des solutions que j'avais pour me décoincer des ronces (si j'avais poursuivi mon rêve) était de m'arrêter vraiment et d'enlever ma chaussures pour la retirer à la main.
Et, il est vrai que je suis quelqu'un qui, bien qu'aimant prendre son temps et profiter du calme, j'ai aussi tendance à être souvent très pressée, à vouloir que les choses avancent vite et, parfois, à être un peu trop brusque quand c'est comme ça.
D'ailleurs, je m'étais dit aussi que si j'avais pris le temps de regarder où je marchais, j'aurais probablement pu éviter la ronce en "levant le pied" pour passer par dessus. Bref, tout semble me renvoyer au fait d'accepter de prendre le temps et d'être plus attentive.[/i]
Dites également ce qu'est une nièce.
Pour d'obscures raisons, je vois une nièce comme une enfant. En y pensant, je me rends bien compte que c'est ridicule car même en tant qu'adulte, nous restons la nièce de quelqu'un. (Si tant est que nous ayons - ou ayons eu - des oncles et tantes).
Un chemin, à priori est en terre, c'est donc un chemin en lien avec la nature sur lequel vous vous trouvez actuellement.
Les tiges/ronces se trouvent au niveau du sol, donc il y a un lien avec la terre, la réalité concrète matérielle.
La terre peut désigner " le corps", (nous sommes faits de terre), ce qui implique un lien possible avec les ressentis.
La notion de traversée de droite à gauche, de ce qui vous barre la route et vous empêche d'avancer dans la voie sur laquelle vous êtes engagée, indique très probablement quelque chose qui " relie" ou " fait un lien " entre le conscient et l'inconscient ou entre le mental et le ressenti ou entre votre part masculine et votre part féminine ....
Cela rejoint probablement cette notion d'équilibre entre l'agir et la douceur (prendre le temps). Le masculin et le féminin.
"une tige "énorme"" , c'est ce qui vous coince et vous empêche d'avancer .
En langue des oiseaux/ jeu de mot on entend " Ti je " ce qui peut se traduire par " petit je "
Serait-ce votre conscience de vous même ? ou plutôt le ressenti que vous avez de vous même, un énorme sentiment d'être " trop petite" , ne pas être " dans la norme " ?
Un peu les deux, je pense. De base, je suis petite (une partie de moi a toujours cherché à se cacher pour être tranquille). Mon père m'a souvent répété "quand tu seras plus grande" ou "quand tes mains seront plus grandes" quand je demandais qu'il m'apprenne une chose.
Des fois, j'ai l'impression que j'ai encore ce sentiment de ne pas être à la "hauteur"...de mes ambitions.
Et même si ma vie n'a rien d'extraordinaire, elle est plutôt en dehors des schémas classiques. Ce que je vis, d'un côté très bien et d'une manière totalement choisie et assumée, d'un autre côté, cela me fatigue parfois beaucoup.
En même temps, j'ai du mal à accepter le fait que tout, dans ma vie, semble m'indiquer depuis quelque temps, que si je me repose et que j'accepte que les choses puissent prendre du temps, celles-ci avanceront comme j'en ai envie. Du moins, dans le "bon" sens. (je m'intéresse depuis un certain temps à au pouvoir de l'intention) Mon cerveau a encore du mal à conceptualiser ce paradoxe. D'autant plus que, dans ma famille, nous sommes très portés sur le "faire".
D'où, peut-être, comme vous le suggéré, ce lien entre la terre et la réalité concrète matérielle. Cela semble finalement assez logique
Dites moi si tout cela résonne d'une façon ou d'une autre en vous et correspond en quelque chose à votre situation au moment du rêve
Complètement ! Merci ! Cela m'a permis d'aller plus loin dans mes réflexions et de mieux comprendre certaines choses
