Rêve de mort
Publié : 25 févr. 2009, 03:38
Je marche sur un pont quand soudain j'entends sa voix criait mon nom. Je secoue la tête pensant avoir rêvé, ce cri était si faible. Je fais quelque pas, et l'entend à nouveau, à peine plus fort. Je me retourne donc et le vois, dans l'eau, en train de se noyer. Je saute du pont sur la berge, je cours, mais le courant qui l'emporte est plus rapide. Je finis par sauter à l'eau, dans une tentative désespérée pour le sauver. Alors que je ne suis plus qu'à quelques mètres de lui il se cogne à un rocher dépassant de l'eau et il s'évanouit. Je réussis à le rejoindre et à le hisser sur la berge.
Je le débarrasse de sa veste et tente de le réanimer. Il est toujours inconscient, je me mets à hurler.
« Non, tu n'as pas le droit, reviens je t'en supplie ! Tu peux pas me faire ça ! »
J'essaie à nouveau de le réanimer, mes larmes tombant sur son visage déjà trempé. Il ne bouge toujours pas et je m'effondre sur son corps en le suppliant de vivre.
« Il est déjà mort. » dit une voix masculine d'un ton neutre.
Je me retourne et vois un homme assez grand, tout en blanc, me sourire d'un air un peu triste. Il reprend doucement :
« Tu ne peux plus rien pour lui, il est mort, c'est fini. Ne t'en fais pas, il ne souffre plus. Et c'est mieux comme ça.
- Non ! Il ne peut pas être mort ! Il a pas le droit ! Pas maintenant ! Pas comme ça !
- Il aurait déjà du mourir il y a prés de deux ans. Maintenant c'est fini. T'en fais pas petite, il est aussi bien là où il est.
- Mais j'ai besoin de lui !
- Ne t'en fais pas, tu le reverras forcément. Peut-être même plus tôt que tu le crois. »
Avec un dernier Non, je me retourne vers son corps sans vie. Je retente de le réanimer mais rien n'y fait. Le SAMU arrive alors, et l'homme en blanc a disparu. Un jeune homme examine le corps à coté de moi, et finit par me dire :
« Je suis désolé. Il est vraiment mort, nous ne pouvons rien faire. Je suis vraiment désolé. »
Je fonds en larme et m'écroule prés de son corps. Soudain, je remarque sur ses lèvres un fugace sourire passer avant de disparaître. Je crie :
« Non, il peut pas être mort, il vient de me sourire ! Je l'ai vu !
- Désolé mademoiselle, il est bel et bien mort. Vous avez du rêvé. Venez vous asseoir, vous êtes fatiguée. »
Mais je suis sure de ce que j'ai vu. Je continue a observer son visage, mais il reste maintenant impassible. Je recommence à pleurer et m'éloigne de quelques pas, avant de m'asseoir au bord de la rivière. J'ai soudain très froid. L'homme en blanc est assis à coté de moi, je ne l'avais pas vu arriver. Il pose une couverture grise sur mes épaules et m'aide à me relever.
Je vois alors la silhouette du défunt quelque part dans le ciel, qui me sourit et me dit « Ne t'en fais pas, c'est terminé. Pour toi aussi ça va terminer. »
L'homme en blanc me pousse alors dans la rivière. Mon crâne heurte cette même pierre.
Je me réveille. J'ai peur.
Celui dont je rêve la mort est l'homme que j'aime et qui m'a quitté il y a presque deux mois.
Je le débarrasse de sa veste et tente de le réanimer. Il est toujours inconscient, je me mets à hurler.
« Non, tu n'as pas le droit, reviens je t'en supplie ! Tu peux pas me faire ça ! »
J'essaie à nouveau de le réanimer, mes larmes tombant sur son visage déjà trempé. Il ne bouge toujours pas et je m'effondre sur son corps en le suppliant de vivre.
« Il est déjà mort. » dit une voix masculine d'un ton neutre.
Je me retourne et vois un homme assez grand, tout en blanc, me sourire d'un air un peu triste. Il reprend doucement :
« Tu ne peux plus rien pour lui, il est mort, c'est fini. Ne t'en fais pas, il ne souffre plus. Et c'est mieux comme ça.
- Non ! Il ne peut pas être mort ! Il a pas le droit ! Pas maintenant ! Pas comme ça !
- Il aurait déjà du mourir il y a prés de deux ans. Maintenant c'est fini. T'en fais pas petite, il est aussi bien là où il est.
- Mais j'ai besoin de lui !
- Ne t'en fais pas, tu le reverras forcément. Peut-être même plus tôt que tu le crois. »
Avec un dernier Non, je me retourne vers son corps sans vie. Je retente de le réanimer mais rien n'y fait. Le SAMU arrive alors, et l'homme en blanc a disparu. Un jeune homme examine le corps à coté de moi, et finit par me dire :
« Je suis désolé. Il est vraiment mort, nous ne pouvons rien faire. Je suis vraiment désolé. »
Je fonds en larme et m'écroule prés de son corps. Soudain, je remarque sur ses lèvres un fugace sourire passer avant de disparaître. Je crie :
« Non, il peut pas être mort, il vient de me sourire ! Je l'ai vu !
- Désolé mademoiselle, il est bel et bien mort. Vous avez du rêvé. Venez vous asseoir, vous êtes fatiguée. »
Mais je suis sure de ce que j'ai vu. Je continue a observer son visage, mais il reste maintenant impassible. Je recommence à pleurer et m'éloigne de quelques pas, avant de m'asseoir au bord de la rivière. J'ai soudain très froid. L'homme en blanc est assis à coté de moi, je ne l'avais pas vu arriver. Il pose une couverture grise sur mes épaules et m'aide à me relever.
Je vois alors la silhouette du défunt quelque part dans le ciel, qui me sourit et me dit « Ne t'en fais pas, c'est terminé. Pour toi aussi ça va terminer. »
L'homme en blanc me pousse alors dans la rivière. Mon crâne heurte cette même pierre.
Je me réveille. J'ai peur.
Celui dont je rêve la mort est l'homme que j'aime et qui m'a quitté il y a presque deux mois.