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Fuite d'un hôpital psychiatrique

Publié : 17 janv. 2010, 00:31
par n3buleuse
Bonjour et merci d'avance pour ce rêve que j'ai fait il y a environ une semaine et qui compte beaucoup pour moi :)
Il est long car je me souviens toujours très en détails de mes rêves dont je sens qu'ils "comptent". C'est comme si je les avais vraiment vécu "dans ma chair".

Le voici :

Je me réveille dans une toute petite chambre blanche, qui ressemble à  une chambre futuriste.
C'est à  dire que tout est blanc. Je suis sur un lit une place avec au dessus un meuble intégré comme les sas a bagages dans l'avion au dessus des sièges.
Il y a juste un mètre environ qui sépare le lit d'une grande fenêtre (baie vitrée, en largeur mais pas vraiment en hauteur) avec des stores, à  travers laquelle je peux apercevoir un immense jardin.
Je me lève, je sors de la maison dans laquelle je me trouve et je déboule alors sur le grand jardin. Il est immense, il s'étend à  perte de vue, avec des collines au fond. Il fait beau. C'est la matinée. Le jardin est arboré avec des grandes plantes, une belle herbe. Il y a une terrasse sur laquelle des gens préparent une grande table pour un repas. Dans ma tête, nous sommes chez moi et je vais accueillir des gens de ma famille pour la journée.
Les gens arrivent, cousins, cousines, parents, neveux et plein d'autres gens qu'en réalité je ne connais pas.
Je rigole et joue dans le jardin avec les enfants. Ce jardin est tellement beau, il me parait presque trop beau pour être vrai, comme si ça allait disparaitre, alors je décide de l'immortaliser et je tâche de le prendre en photo avec mon téléphone.
J'ai donc dans le viseur de mon téléphone, le magnifique jardin arboré, avec un endroit sur ma droite ou c'est de la terre et quelques dalles, le tout bien agencé, et au fond ces fameuses collines au soleil couchant à  présent.
Dans ma tête je comprends à  ce moment là  que nous sommes en Afrique du Sud. Je me retourne côté maison et dans le jardin à  la place de ma famille il y a maintenant plein d'Africains. Je regarde à  mes pieds et l'herbe est maintenant de la paille. Je vois quelques petites fourmis qui déambulent a travers les brins de paille. Une voix d'homme dit alors "Invasions de fourmis rouges!! Fuyons!!" Les gens commencent à  paniquer. De la grande maison blanche d'ou je viens, sont tendus des filets pour grimper (un peu comme dans les parcours d'aventure). Les gens se battent pour grimper. J'arrive à  monter sur un filet au milieu de la pagaille. L'invasion de fourmis rouges se transforme en feu. Je ne le vois pas mais je sens que tout le jardin derrière est en train de brûler et que le feu s'avance vers nous. Je grimpe et une jeune femme m'aggrippe la jambe, elle n'arrive pas à  grimper. Je lui tends le bras et la hisse. D'autres gens ne parviennent pas à  grimper ou sont déjà  rattrapés par le feu. Les gens tombent, se font piétiner, brûlent.
Ce n'est pas evident de grimper sur les filets mais j'arrive enfin en haut, sur un balcon-terrasse de la maison ou il y a une baie vitrée. Je me précipite à  l'intérieur et là  je vois une infirmière qui marche tout en écrivant sur un dossier. Elle me voit et semble prendre peur. En un instant je comprends que je n'aurais pas dû la voir, je n'étais pas sensée la voir. Elle se met à  courir en sens inverse comme pour prévenir d'autres gens. Je continue d'avancer et je vois alors plein d'autres personnes en blouse blanche et des "civils". Je comprends que je suis dans un hôpital psychiatrique et que les gens avec qui j'étais et moi meme étions des cobayes. Nous étions envoyés dans une "fausse réalité". J'aurais dû mourir dans l'incendie du jardin, comme tous les autres semblent l'être puisque je suis seule à  présent (à  moins qu'ils n'aient jamais existés?). Je me mets à  courir, il faut que je sorte de cet hôpital avant d'être attrappée. Je crie a qui veut m'entendre "La bas, La bas il y a des gens dont ils se servent comme cobayes, ils nous envoient dans une réalité virtuelle et ils nous tuent".Deja des infirmieres, des medecins me courrent après. J'arrive à  en semer. A un moment je suis perdue mais un "malade" en robe de chambre baisse la tête et tend son bras, me montrant une direction avec son index. Il me montre des escaliers. C'est par là  que je dois aller, je m'y précipite en remerciant l'homme qui m' a guidé. Je descends plusieurs escaliers et arrive au rez de chaussée. Il y a des baies vitrées d'un côté et de l'autre. je me dirige vers l'une d'elle mais j'entends un médecin dire "c'est bon elle va vers les jardins!". Alors je fais demi tour pour vraiment sortir de cet hôpital par la bonne porte (ne pas rester coincée dans le jardin de l'hôpital). Une infirmière est sur mon chemin en plein milieu du hall pour m'empêcher de repasser mais j'ai confiance en moi et je la balance en courant. Je suis enfin sortie. Il fait toujours beau avec le soleil couchant. C'est toujours la fin de journée. Je cours, et me retourne et vois les infirmiers et médecins qui sont sortis aussi pour m'attrapper mais ils ne me voient pas, je suis partie sur le côté et non tout droit. Je cours et c'est un bel endroit. Il y a une sorte de marina et des collines au loin. Dans ma tête je suis en fait à  "Hollywood"??. Il y a plein de gens, c'est une ambiance vacances très agréable. Mais moi je cours car il ne faut pas qu'on m'attrappe. J'arrive vers les collines et là  il y a des sortes de "falaises suspendues" dans le ciel. Je suis sur un nuage qui me fait monter sur ses falaises suspendues d'ou des tas de gens ont les jambes dans le vide. Installés tranquillement à  discuter. Il y a plein de jeunes gens avec des surfs, ça me donne d'aller faire du surf. Il y a aussi des gens célèbres. Je fais le tour avec mon "nuage"puis je redescends.
J'arrive dans un quartier plus résidentiel et "modeste".
Des tas d'immeubles bas et tous pareils sont alignés, séparés par d'étroites rues, le tout dans le sens de la profondeur. Je ne suis plus seule, il y a un garçon que je ne connais pas, plus jeune que moi (un adolescent surement)et qui a survécu aussi d'ou je viens qui m'accompagne. Il y a tellement d'appartements dans tous ces immeubles, il faut que nous nous installions dans l'un d'eux, dans lequel nous ne serons pas retrouvés. Au moins pour la nuit. Nous visitons donc les immeubles mais en fait il n'y a pas d'appartements, il y a juste des pièces ouvertes, une par personne, sans rien dedans, à  l'air libre. C'est trop dangereux.
Nous ressortons et au moment de sortir du quartier j'ai un doute. Je suis tout à  coup persuadée qu'ils ont mis des "espions" sur le garçon qui m'accompagne. Je lui dis qu'on lui a mis une caméra. Je lui prends la tête et frotte ses cheveux (chatains, presque mi-longs)à  la recherche dans son cuir chevelu d'un implant. Je ne le trouve pas. Nous avançons un peu et je recommence. La je sens un petit élément dur en surface. Je l'arrache et c'est bien une mini caméra. Je la casse dans mes mains et j'arrache les composants à  l'intérieur. Je pense maintenant qu'il y a aussi un micro sur le garçon. Je lui dis donc qu'on va communiquer par signe le temps qu'on le trouve et l'arrache. Mais pour le moment il faut vite qu'on parte à  présent car l'hopital psy sait ou nous sommes avec la caméra que je viens de casser. Je trouve une voiture et nous fait monter dedans. Nous prenons la route et montons dans des montagnes qui deviennent de plus en plus enneigés et sombres.
C'est flou mais je crois qu'au final la route nous mène d'ou nous venons : l'hopital psy. Je n'ai plus vraiment peur et je rentre dedans. Je ne sais plus tellement pourquoi, si c'est pour libérer les gens dedans ou "lutter contre" les médecins et infirmiers mais je semble décider à  ne plus fuir et je n'ai plus peur, je ne compte pas me laisser faire. C'est flou car c'est là  que je me suis réveillée.

Publié : 17 janv. 2010, 23:51
par Anarylis
Est ce que tu avais vu le film avatar peu de temps avant de faire ce reve?
Parceque plusieurs éléments m'ont fait penser à  ce film en lisant ton rêve.

Sinon au début de ton rêve, on croirait que tu es dans une sorte d'Eldorado ou tout est parfait, même trop parfait pour être vrai ( la preuve tu le dis toi même et c'est la raison pour laquelle tu prends un photo, de même les personnages qui jouent le rôle de ta famille te sont inconnus).
La photo avec le téléphone dans ton reve et l'élément déclencheur qui te fait passer du paradis à  l'enfer.
D'un seul coup le rêve se transforme en cauchemard angoissant, le paradis devient l'enfer , presque tout le monde est contre toi, tu te rend compte que tu as été manipulée et tu es obligée de fuir car ils te font peur.
Quand tu sors de l'hopital psy, c'est toujours le monde artificiel avec des gens qui semblent paisibles et heureux, sauf que pour toi c'est toujours un cauchemard vu que tu es traquée.
Ton seul moment de repis est ce passage dans les nuages puis tu te sens de nouveau persécutée avec la caméra cahée dans le jeune homme qui a été abusé et qui est un compagnon de galere.

Est ce que tu es à  un moment de ta vie ou tu dois prendre une décision qui pourrait changer ta vie? Ca me donne l'impression qu'en ce moment tu es dans une situation assez confortable mais dans laquelle tu te sens mal à  l'aise et pas completement à  ta place. Que tu sais au fond de toi que tu dois changer cette situation mais tu appréhende les difficultés qui peuvent arriver et tu les dramatise en imaginant le pire.La fin de ton rêve montre pourtant que tu fini toujours par avoir le courage d'affronter tes démons.

Publié : 18 janv. 2010, 12:34
par n3buleuse
Coucou !
Merci bcp de ta réponse
Oui j'avais vu Avatar qques semaines auparavant => Les falaises suspendues ;)
Sinon depuis des années, les thèmes principaux de mes rêves sont la fuite, je suis toujours traquée, persécutée, et je fuis. Mais c'est la première fois dans mon rêve, qu'à  la fin j'arrête de fuir, que je reviens affronter mes démons comme tu dis (ça m'était arrivé juste une autre fois ou je rentrais de nouveau dans la maison des tortures, il y a plusieurs années).

EN effet, je suis à  une période charnière, j'abandonne une tite vie tranquille avec des gens que j'aime mais qui ne me satisfait pas pour autant (j'étouffe, c'est ma région qui ne me convient pas), pour construire une nouvelle vie à  l'étranger avec mon copain.
J'ai longtemps essayé de me convaincre de rester, me voilant la face, mais là  je suis mon instinct enfin, j'ai pris confiance en moi ces derniers tps et ça yest nous nous lançons...et pour la premiere fois, toute ma famille, tout mon entourage m'encourage à  fond..J'ai l'impression que cette fois c'est la bonne...nous sommes en plein dans les demarches. :)

Donc bravo pr ton interpretation ;)