Ma poésie à l'intention de Honeyparis
Publié : 03 avr. 2011, 01:03
La perruche et le moineau
Un moineau ayant refusé
De partir avec les oiseaux
Dans le Sud où il fait chaud
Se trouva un jour gelé
Dans une tempête de neige
Il erra donc sur un toit blanc,
Sur un vieil arbre, dans le vent,
Cherchant une âme qui l'héberge
Et cette amie il la trouva !
C'était une belle perruche
Qui avait grain, abri et cruche
A travers la vitre il cria :
<< Belle perruche d'émeraude,
Voulez-vous pour l'hiver entier,
Pour cette saison, m'héberger ?
Voulez-vous me passer en fraude,
Dans ce logis, là où vous êtes ? >>
La perruche lui répondit :
<<Je te permets, mon bon ami,
Qui que tu sois, toi pauvre bête,
Passe donc par la cheminée ! >>
Après trois mois de belle vie,
Et quand l'hiver se fut enfui,
Il partit sans la remercier.
<<Ingrat ! >>, lui cria la perruche,
Ayant espéré un « merci »
<<Tu périras, je te le dis
Comme dans le feu, une bûche !>>
Et sa prédiction arriva,
Quelques mois après cet hiver,
Le moineau ne fut plus si fier :
Il mourut, mangé par un chat
Morale :
Il est bon d'être charitable
Mais envers qui ? C'est là le point.
Quant aux ingrats, il n'en est point
Qui ne meure enfin misérable
NB : Je devais avoir 12/13 ans lorsque je l'ai écrite...J'étais encore au collège, en cinquiéme (j'ai gagné le 1er prix de poésie grâce à cette fable tout droit sortie de mon imaginaire)
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Un moineau ayant refusé
De partir avec les oiseaux
Dans le Sud où il fait chaud
Se trouva un jour gelé
Dans une tempête de neige
Il erra donc sur un toit blanc,
Sur un vieil arbre, dans le vent,
Cherchant une âme qui l'héberge
Et cette amie il la trouva !
C'était une belle perruche
Qui avait grain, abri et cruche
A travers la vitre il cria :
<< Belle perruche d'émeraude,
Voulez-vous pour l'hiver entier,
Pour cette saison, m'héberger ?
Voulez-vous me passer en fraude,
Dans ce logis, là où vous êtes ? >>
La perruche lui répondit :
<<Je te permets, mon bon ami,
Qui que tu sois, toi pauvre bête,
Passe donc par la cheminée ! >>
Après trois mois de belle vie,
Et quand l'hiver se fut enfui,
Il partit sans la remercier.
<<Ingrat ! >>, lui cria la perruche,
Ayant espéré un « merci »
<<Tu périras, je te le dis
Comme dans le feu, une bûche !>>
Et sa prédiction arriva,
Quelques mois après cet hiver,
Le moineau ne fut plus si fier :
Il mourut, mangé par un chat
Morale :
Il est bon d'être charitable
Mais envers qui ? C'est là le point.
Quant aux ingrats, il n'en est point
Qui ne meure enfin misérable
NB : Je devais avoir 12/13 ans lorsque je l'ai écrite...J'étais encore au collège, en cinquiéme (j'ai gagné le 1er prix de poésie grâce à cette fable tout droit sortie de mon imaginaire)
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