Identité sexuelle
Publié : 26 juil. 2011, 19:32
Bonjour, au préalable (pour ceux qui tiendront jusqu'au bout) Je n'ai jamais eu d'aventures homosexuelles mais je me pose beaucoup de questions sur mon identité sexuelle. Est ce que ce rêve donne des réponses, ou est ce tout autre ?
Merci d'Avance !
Je parcourais les allés d'un train à la recherche de la sortie. Ce train transportais des déments psychiques. Je me pressais avec terreur en quête d'un échappatoire avant que l'un d'eux ne me sautent au cou, je cru voir un couteau dans la main d'un homme qui me fixait du regard dont on devinait la folie. Lorsque dans mon enfer, une fille de mon université (appelons la Axelle) vint à mon secours et nous quittâmes main dans la main ce transport démentiel.
A terre, je la remerciais et nous passâmes la journée ensemble dans une ville qui m'était inconnue, elle, me guidant. Elle me secourait une seconde fois et j'appréciais sa compagnie pleine d'assurance et de vigueur au pas confiant et sportif. Je l'observais me disant que je la découvrais de nouveau et oubliais les traits fâcheux que j'avais d'elle auparavant (L'idée que j'ai d'elle dans la réalité). Je la questionnai sur son petit ami et elle me répondit avec un certain détachement, m'affirmant qu'elle était très indépendante. Elle me plaisait...Il y avait entre nous une certaine harmonie, nous nous complétions, moi peureuse et paumée, elle pleine d'assurance me guidant au gré de ses envies. Mais je ne pouvais m'enlever le souvenir que j'en avais, même si je voyais une femme totalement différente, elle gardait l'attrait de la très jeune et fraiche Axelle quelque peu immature.
A mesure que la journée s'écoulait, notre relation évoluait et nos envies devinrent sexuelles. Elle agrippa sauvagement à moi pour m'embrasser me conseillant de me laisser faire, elle me guidait de nouveau.
J'avais très peur de ces sensations nouvelles et de ce jeu "interdit", elle devint délicate et plus tendre lorsque je m'abandonnai entre ses mains. Parfois je voulu fuir mais elle me rassura et insista pour que je me libère. Nous fîmes l'amour, brièvement, la peur mêlée à l'excitation accéléra le désir et l'extase fut presque instantanée.
Après je ne me sentis pas libérée mais plutôt gênée. Nous nous quittâmes rapidement, l'embarras était trop palpable, je préférais mettre un terme à cette journée.
Le lendemain, de retour chez moi, je prenais le petit déjeuné, un peu étourdi. Mon frère interrompit ma rêverie, accompagné d'un de mes cousins. Tous deux étaient joviaux et complices, j'enviais leur camaraderie. Je me contentais de les écouter, de sembler intelligible et d'afficher une soigneuse apparence (j'ai peur de leur jugement). Mon frère me clama " je suis au courant ", il avait filmé notre baiser, à moi et Axelle, le premier que nous avions échangés dans la ville avant d'explorer les tréfonds de sa chambre...Moi qui me croyais prude, je me voyais lui lécher le visage à grand coup de langue, j'interrompais la vidéo, dégoûtée.
Il ne semblait pas choqué, juste compréhensif, il ne dit rien de plus, je ne sentais pas de jugement dans son regard, c'était mon droit d'aimer les femmes.
Moi, confuse d'avoir été percé à jour, je me réfugiai dans ma chambre. Devant un miroir, je me regardai avec un sourire, j'allai pouvoir être moi-même, je pensais déjà à ma nouvelle apparence : cheveux courts, pantalon large, tee shirt plus masculin : je jubilai.
Mais surtout, j'allai pouvoir être l'un des leurs, le groupe de mon frère, où les minettes n'ont pas leur place, ou ne sont que des femmes-objets. Moi j'aurai une place à part entière. Je ne savais pas si j'aimais les femmes mais je savais que ce "statut" allait m'être utile pour devenir quelqu'un d'autre.
Merci d'Avance !
Je parcourais les allés d'un train à la recherche de la sortie. Ce train transportais des déments psychiques. Je me pressais avec terreur en quête d'un échappatoire avant que l'un d'eux ne me sautent au cou, je cru voir un couteau dans la main d'un homme qui me fixait du regard dont on devinait la folie. Lorsque dans mon enfer, une fille de mon université (appelons la Axelle) vint à mon secours et nous quittâmes main dans la main ce transport démentiel.
A terre, je la remerciais et nous passâmes la journée ensemble dans une ville qui m'était inconnue, elle, me guidant. Elle me secourait une seconde fois et j'appréciais sa compagnie pleine d'assurance et de vigueur au pas confiant et sportif. Je l'observais me disant que je la découvrais de nouveau et oubliais les traits fâcheux que j'avais d'elle auparavant (L'idée que j'ai d'elle dans la réalité). Je la questionnai sur son petit ami et elle me répondit avec un certain détachement, m'affirmant qu'elle était très indépendante. Elle me plaisait...Il y avait entre nous une certaine harmonie, nous nous complétions, moi peureuse et paumée, elle pleine d'assurance me guidant au gré de ses envies. Mais je ne pouvais m'enlever le souvenir que j'en avais, même si je voyais une femme totalement différente, elle gardait l'attrait de la très jeune et fraiche Axelle quelque peu immature.
A mesure que la journée s'écoulait, notre relation évoluait et nos envies devinrent sexuelles. Elle agrippa sauvagement à moi pour m'embrasser me conseillant de me laisser faire, elle me guidait de nouveau.
J'avais très peur de ces sensations nouvelles et de ce jeu "interdit", elle devint délicate et plus tendre lorsque je m'abandonnai entre ses mains. Parfois je voulu fuir mais elle me rassura et insista pour que je me libère. Nous fîmes l'amour, brièvement, la peur mêlée à l'excitation accéléra le désir et l'extase fut presque instantanée.
Après je ne me sentis pas libérée mais plutôt gênée. Nous nous quittâmes rapidement, l'embarras était trop palpable, je préférais mettre un terme à cette journée.
Le lendemain, de retour chez moi, je prenais le petit déjeuné, un peu étourdi. Mon frère interrompit ma rêverie, accompagné d'un de mes cousins. Tous deux étaient joviaux et complices, j'enviais leur camaraderie. Je me contentais de les écouter, de sembler intelligible et d'afficher une soigneuse apparence (j'ai peur de leur jugement). Mon frère me clama " je suis au courant ", il avait filmé notre baiser, à moi et Axelle, le premier que nous avions échangés dans la ville avant d'explorer les tréfonds de sa chambre...Moi qui me croyais prude, je me voyais lui lécher le visage à grand coup de langue, j'interrompais la vidéo, dégoûtée.
Il ne semblait pas choqué, juste compréhensif, il ne dit rien de plus, je ne sentais pas de jugement dans son regard, c'était mon droit d'aimer les femmes.
Moi, confuse d'avoir été percé à jour, je me réfugiai dans ma chambre. Devant un miroir, je me regardai avec un sourire, j'allai pouvoir être moi-même, je pensais déjà à ma nouvelle apparence : cheveux courts, pantalon large, tee shirt plus masculin : je jubilai.
Mais surtout, j'allai pouvoir être l'un des leurs, le groupe de mon frère, où les minettes n'ont pas leur place, ou ne sont que des femmes-objets. Moi j'aurai une place à part entière. Je ne savais pas si j'aimais les femmes mais je savais que ce "statut" allait m'être utile pour devenir quelqu'un d'autre.