Je suis assise au fond d'un bus toute seule.
Publié : 05 déc. 2006, 21:36
Je suis assise au fond d'un bus toute seule. Des filles sont devant moi, je les connais. Elles ont fait une liste des prénoms de la classe des plus appréciés au plus méprisés. Cette liste est arrivée entre mes mains je ne sais pas trop comment. Bien sûr mon prénom s'y trouvait le dernier.
Le bus est arrivé devant une forêt cerclée par des pics de bois, comme les remparts des anciennes forteresses. Cette forêt c'est la ville où j'habite. Je ne me souviens pas être descendue du bus, quoi qu'il en soit je me retrouve au milieu de tous ces arbres, en train de marcher dans de la boue.
Une rivière, ou plutôt un canal inondé s'impose devant moi. Une pancarte m'indique que c'est par cette voie que je dois passé pour rentrer chez moi. Je ne pense qu'a une chose, rentrer justement pour me réchauffer.
Je nage, l'eau est boueuse, le fond est flou. Soudain je vois quelqu'un que je connais depuis quelques semaines nager devant de moi. C'est une dame qui m'impressionne un peu habituellement mais dans ces conditions sa présence me rassure. J'essaie de nager plus vite pour m'approcher plus d'elle et lui demander mon chemin. Mais elle ne m'a pas remarqué, avance plus vite et je vois son profil s'éloigner et disparaître.
Un courant m'emporte.
Ce n'est finalement pas un courrant, c'est un espèce de tobboggan qui ressemble à ceux d'aqualand, mais en beaucoup plus large, beaucoup plus au haut. Je glisse à toute allure dessus.
Je sens l'air caresser mon visage. Je cligne à peine des yeux et j'ai soudain l'impression de voler.Je suis en fait sur des rollers à une vitesse surprenante, sur une descente de terre sinueuse dans une colline verdoyante.Je m'étonne de savoir maîtriser ma trajectoire. Je suis libre et tranquille.
Tout s'accélère. Je ne contrôle plus rien.Je vois une espèce de marre sombre au bas de cette pente. Je la dévale pourtant encore, incapable de stopper.
La marre s'emble se mouvoir. Mais ce n'est pas une marre, c'est un trou grouillant de serpents dont les têtes se distinguent et qui attendent ma chute.
Je me vois en train de plonger en plein dedans, je panique. La frayeur me fait sursauter, et je rebondis alors hors de cette angoisse.
Ensuite je glisse sur de la neige.
... Voilà j'ai tout dit , j'espère que c'était pas trop long!
Le bus est arrivé devant une forêt cerclée par des pics de bois, comme les remparts des anciennes forteresses. Cette forêt c'est la ville où j'habite. Je ne me souviens pas être descendue du bus, quoi qu'il en soit je me retrouve au milieu de tous ces arbres, en train de marcher dans de la boue.
Une rivière, ou plutôt un canal inondé s'impose devant moi. Une pancarte m'indique que c'est par cette voie que je dois passé pour rentrer chez moi. Je ne pense qu'a une chose, rentrer justement pour me réchauffer.
Je nage, l'eau est boueuse, le fond est flou. Soudain je vois quelqu'un que je connais depuis quelques semaines nager devant de moi. C'est une dame qui m'impressionne un peu habituellement mais dans ces conditions sa présence me rassure. J'essaie de nager plus vite pour m'approcher plus d'elle et lui demander mon chemin. Mais elle ne m'a pas remarqué, avance plus vite et je vois son profil s'éloigner et disparaître.
Un courant m'emporte.
Ce n'est finalement pas un courrant, c'est un espèce de tobboggan qui ressemble à ceux d'aqualand, mais en beaucoup plus large, beaucoup plus au haut. Je glisse à toute allure dessus.
Je sens l'air caresser mon visage. Je cligne à peine des yeux et j'ai soudain l'impression de voler.Je suis en fait sur des rollers à une vitesse surprenante, sur une descente de terre sinueuse dans une colline verdoyante.Je m'étonne de savoir maîtriser ma trajectoire. Je suis libre et tranquille.
Tout s'accélère. Je ne contrôle plus rien.Je vois une espèce de marre sombre au bas de cette pente. Je la dévale pourtant encore, incapable de stopper.
La marre s'emble se mouvoir. Mais ce n'est pas une marre, c'est un trou grouillant de serpents dont les têtes se distinguent et qui attendent ma chute.
Je me vois en train de plonger en plein dedans, je panique. La frayeur me fait sursauter, et je rebondis alors hors de cette angoisse.
Ensuite je glisse sur de la neige.
... Voilà j'ai tout dit , j'espère que c'était pas trop long!