Une douce douleur, à l'infini.
Publié : 15 avr. 2013, 16:35
Bonjour.
Voici donc le dernier rêve fait, que j'aimerais vous soumettre. Il est loin d'être le premier rêve dont la violence est assez sidérante. M'enfin, il faut bien commencer par quelque chose. Pour quelques petites précisions, je me suis présentée dans le topic "Présentez-vous".
Donc la situation actuelle se présente de cette manière ;
Je suis en couple depuis quelques mois avec un homme de 5 ans plus âgé que moi, mais dont le vécu n'a rien à voir. Il a toujours vécu chez ses parents, et a les mêmes amis depuis plus d'une dizaine d'années (dont la famille de "l'ancienne femme de sa vie", plus proches de lui que tout les autres ; deux petites soeurs de 23 et 19 (cette dernière étant considérée comme sa meilleure amie), un grand frère.)
C'est un homme très doux et très attentionné, appelons le Gustave, avec un humour toujours dans l'auto dérision ou la dérision plus ou moins gentille des autres. Il sort du Conservatoire, est DJ, musicien et en pleine course à l'intermittence avec son groupe d'electro/dubstep.
Sa meilleure amie, appelons là Ginette, donc, est la petite soeur de son ex, 19 ans, (son ex qui l'a quitté il y a une dizaine d'année et dont la séparation a été le plus dur obstacle a surmonter dans sa vie).
Au bout d'un mois de relation, je sentais des comportements étranges, révélateurs, et il m'a avoué après mille engueulades qu'il y a à peine un an, Ginette et lui se sont rendus compte qu'ils avaient des sentiments l'un pour l'autre. Puis, honteux de cette "pseudo-relation" malsaine entre une gamine et un homme de presque 30 ans, ils ont tout mis en oeuvre pour tasser cette histoire sans jamais en parler au reste de la famille de Ginette , ni à personne d'autre. Je suis la seule à avoir voulu comprendre. Je l'ai supplié et l'ai menacé d le quitter avant qu'il m'avoue tout. J'ai même tenter d'ouvrir un dialogue avec cette jeune femme, qui a toujours été plus ou moins froide, et très souvent dans le jugement mot à mot de mes paroles (ce qui m'a valu beaucoup de reproches, moi-même étant bipolaire, j'ai souvent du mal à contenir ma douleur, ou mes périodes euphoriques).
Voilà le gros de l'histoire. Avant le début de cette relation, j'avais calmé mes périodes dépressives et me battait assez bien pour rester à peu près dans des périodes normales, voire un peu euphoriques. Ma mère ayant un cancer, cela m'a rappelé à la vie car je devais m'occuper d'elle, et cela m'a certainement rappelé comment m'occuper de moi-même.
Voici le rêve en question :
Nous sommes en voiture avec tout le monde (Gustave, Ginette et sa famille, sauf l'ex de mon ami.) Je suis en train d'expliquer à Gustave pourquoi je ressens mal la situation actuelle, avec des exemples précis, du comportement de Ginette que je considère comme une gamine qui se laisse porter par son intelligence (elle est en Sciences po) et qui oublie souvent de prendre en compte mon propre vécu, et le sien. Je tente d'expliquer le mieux possible en choisissant mes mots, car je sais que Gustave se braque extrêmement vite dès que je parle de sa Ginette d'amour. Il fait un amalgame de ce que je dis, et crée avec ça une blague, qu'il glisse doucement et discrètement à l'oreille de Ginette. Cette dernière sort de ses gonds, et sors de la voiture en courant, elle pleure, court vite, je la suis immédiatement et m'assois à côté d'elle. Je me sens bienveillante, et tente de lui expliquer que Gustave n'avait pas à faire de blague à propos de ce que je lui disais, surtout à elle, et qu'il ne faut pas s'en faire, etc... Je la rassure, la prend même dans mes bras. Je n'ai même pas le temps de finir de parler qu'elle est déjà fringuante, courant vers ses amis qui sont sortis de la voiture plus loin. Je tente de la suivre en courant, mais elle court trop vite, je donne toutes mes forces, tout mon souffle, mais je n'arrive pas à les rattraper. Je réussis finalement à les rattraper, presque au bord du malaise, mais j'ai raté la conversation, j'arrive en décalé. Ils sont déjà en train de rire d'autre chose, je ne comprend pas. Ils marchent sur le trottoir et moi j'essaie de monter mais je n'arrive à marcher correctement que dans le caniveau. Il n'y a pas assez de place sur le trotoit et dès que j'y monte, je tombe dans le caniveau sale. Puis le rythme devient très dur à suivre, je n'arrive plus à marcher assez vite, Ginette me voit, sa soeur aussi, mais elle lui dit que "ça va aller, pas besoin de prévenir tout le monde, elle va nous rattraper". Puis ils sont très loin, de plus en plus loin, j'observe maintenant le petit point que Gustave, Ginette et sa troupe forme, de très loin. J'ai extrèemement mal aux jambes, marcher devient un combat. Je reconnais alors ma rue, nous sommes pas loin de chez moi, je me cache alors dans un buisson puis je fonce dans l'immeuble d'à côté et monte l'escalier très vite. La douleur est partie. Je suis sur les toits, j'attend que le vent me pousse, me fasse ressentir quelque chose, mais il n'y a rien. Quemqu'un me voit d'en bas, un inconnu, je vois mal d'en haut, mais la personne s'en va. Ça ne l'interesse pas. Je me met au bord, en pensant très fort à ma famille, et à celle que je voulais construire avec cet homme. Tout est clair, d'une limpidité ahurrissante, je saute. Je me vois sortir de mon corps, mon esprit est léger. Je me sens mieux, tellement mieux, légère comme l'air, tout va mieux mais je suis préoccupée. Je vois tout d'au dessus ; Gustave est ravagé, il crie, frappe, est terrassé par la douleur, les autres sont muets. J'ai la sensation horrible de voir que personne ne s'attendait à ça, alors que je criais "au secours" depuis longtemps. Il y a l'enterrement. Je vois toujours d'au dessus, je flotte dans l'air. Je vois tellement de monde présents ! Je ressens l'amour de plein de gens dont j'ai douté. Je me sens rassurée, encore. Ils sont tous là , Gustave Ginette etc. Ils pleurent beaucoup, mais ne parlent pas. Je ressens un énorme regret de la part de tout ces gens, depuis le toit de l'église où je suis perchée. Mais je ressens mon esprit comme étant maintenant si léger et si libre. La douleur est partie, comme si le suicide n'avait pas d'incidence importante réelle sur ma présence sur Terre, mais plutôt sur ma douleur. Je décide alors, enfin l'âme que je suis maintenant et qui flotte dans l'air, décide alors de veiller à tout jamais sur cet homme que j'ai aimé jusqu'à ma mort. Je flotte alors jusqu'à chez lui, me mets entre ses deux enceintes (endroit en principe interdit, tant ses enceintes sont chères et fragiles, musicos un jour, musicos toujours ) et je reste assise là , à veiller sur lui, et à lui transmettre toute la douceur que j'ai retrouvé, après ma mort. Je suis si frustrée de ne pouvoir le toucher, lui parler, le sentir, je le vois pleurer, seul, mais pour moi c'était le prix à payer pour stopper la souffrance. Ma dernière pensée est "Quel gâchis..." et je me réveille.
Si j'ai choisis de raconter ce rêve, c'est parce que j'ai déjà rêvé plusieurs fois en étant hors de mon corps, et en voyant de haut, ou comme si j'étais un nuage qui flotte dans l'air, juste mon âme. Notamment lorsque je rêvais que je devenais folle et que je m'arrachais les yeux, les cheveux , ou lorsque je m'ouvrais frénétiquement les veines, etc... Et aussi parce que cela me fait très peur, instinctivement, même si à chaque fois, me voir du dehors est juste doux comme du coton, car je ne ressens pas la douleur de mon esprit et de mon corps.
Merci d'avance de votre réponse... N'hésitez pas à me contacter...
Bisou à l'équipe.
Voici donc le dernier rêve fait, que j'aimerais vous soumettre. Il est loin d'être le premier rêve dont la violence est assez sidérante. M'enfin, il faut bien commencer par quelque chose. Pour quelques petites précisions, je me suis présentée dans le topic "Présentez-vous".
Donc la situation actuelle se présente de cette manière ;
Je suis en couple depuis quelques mois avec un homme de 5 ans plus âgé que moi, mais dont le vécu n'a rien à voir. Il a toujours vécu chez ses parents, et a les mêmes amis depuis plus d'une dizaine d'années (dont la famille de "l'ancienne femme de sa vie", plus proches de lui que tout les autres ; deux petites soeurs de 23 et 19 (cette dernière étant considérée comme sa meilleure amie), un grand frère.)
C'est un homme très doux et très attentionné, appelons le Gustave, avec un humour toujours dans l'auto dérision ou la dérision plus ou moins gentille des autres. Il sort du Conservatoire, est DJ, musicien et en pleine course à l'intermittence avec son groupe d'electro/dubstep.
Sa meilleure amie, appelons là Ginette, donc, est la petite soeur de son ex, 19 ans, (son ex qui l'a quitté il y a une dizaine d'année et dont la séparation a été le plus dur obstacle a surmonter dans sa vie).
Au bout d'un mois de relation, je sentais des comportements étranges, révélateurs, et il m'a avoué après mille engueulades qu'il y a à peine un an, Ginette et lui se sont rendus compte qu'ils avaient des sentiments l'un pour l'autre. Puis, honteux de cette "pseudo-relation" malsaine entre une gamine et un homme de presque 30 ans, ils ont tout mis en oeuvre pour tasser cette histoire sans jamais en parler au reste de la famille de Ginette , ni à personne d'autre. Je suis la seule à avoir voulu comprendre. Je l'ai supplié et l'ai menacé d le quitter avant qu'il m'avoue tout. J'ai même tenter d'ouvrir un dialogue avec cette jeune femme, qui a toujours été plus ou moins froide, et très souvent dans le jugement mot à mot de mes paroles (ce qui m'a valu beaucoup de reproches, moi-même étant bipolaire, j'ai souvent du mal à contenir ma douleur, ou mes périodes euphoriques).
Voilà le gros de l'histoire. Avant le début de cette relation, j'avais calmé mes périodes dépressives et me battait assez bien pour rester à peu près dans des périodes normales, voire un peu euphoriques. Ma mère ayant un cancer, cela m'a rappelé à la vie car je devais m'occuper d'elle, et cela m'a certainement rappelé comment m'occuper de moi-même.
Voici le rêve en question :
Nous sommes en voiture avec tout le monde (Gustave, Ginette et sa famille, sauf l'ex de mon ami.) Je suis en train d'expliquer à Gustave pourquoi je ressens mal la situation actuelle, avec des exemples précis, du comportement de Ginette que je considère comme une gamine qui se laisse porter par son intelligence (elle est en Sciences po) et qui oublie souvent de prendre en compte mon propre vécu, et le sien. Je tente d'expliquer le mieux possible en choisissant mes mots, car je sais que Gustave se braque extrêmement vite dès que je parle de sa Ginette d'amour. Il fait un amalgame de ce que je dis, et crée avec ça une blague, qu'il glisse doucement et discrètement à l'oreille de Ginette. Cette dernière sort de ses gonds, et sors de la voiture en courant, elle pleure, court vite, je la suis immédiatement et m'assois à côté d'elle. Je me sens bienveillante, et tente de lui expliquer que Gustave n'avait pas à faire de blague à propos de ce que je lui disais, surtout à elle, et qu'il ne faut pas s'en faire, etc... Je la rassure, la prend même dans mes bras. Je n'ai même pas le temps de finir de parler qu'elle est déjà fringuante, courant vers ses amis qui sont sortis de la voiture plus loin. Je tente de la suivre en courant, mais elle court trop vite, je donne toutes mes forces, tout mon souffle, mais je n'arrive pas à les rattraper. Je réussis finalement à les rattraper, presque au bord du malaise, mais j'ai raté la conversation, j'arrive en décalé. Ils sont déjà en train de rire d'autre chose, je ne comprend pas. Ils marchent sur le trottoir et moi j'essaie de monter mais je n'arrive à marcher correctement que dans le caniveau. Il n'y a pas assez de place sur le trotoit et dès que j'y monte, je tombe dans le caniveau sale. Puis le rythme devient très dur à suivre, je n'arrive plus à marcher assez vite, Ginette me voit, sa soeur aussi, mais elle lui dit que "ça va aller, pas besoin de prévenir tout le monde, elle va nous rattraper". Puis ils sont très loin, de plus en plus loin, j'observe maintenant le petit point que Gustave, Ginette et sa troupe forme, de très loin. J'ai extrèemement mal aux jambes, marcher devient un combat. Je reconnais alors ma rue, nous sommes pas loin de chez moi, je me cache alors dans un buisson puis je fonce dans l'immeuble d'à côté et monte l'escalier très vite. La douleur est partie. Je suis sur les toits, j'attend que le vent me pousse, me fasse ressentir quelque chose, mais il n'y a rien. Quemqu'un me voit d'en bas, un inconnu, je vois mal d'en haut, mais la personne s'en va. Ça ne l'interesse pas. Je me met au bord, en pensant très fort à ma famille, et à celle que je voulais construire avec cet homme. Tout est clair, d'une limpidité ahurrissante, je saute. Je me vois sortir de mon corps, mon esprit est léger. Je me sens mieux, tellement mieux, légère comme l'air, tout va mieux mais je suis préoccupée. Je vois tout d'au dessus ; Gustave est ravagé, il crie, frappe, est terrassé par la douleur, les autres sont muets. J'ai la sensation horrible de voir que personne ne s'attendait à ça, alors que je criais "au secours" depuis longtemps. Il y a l'enterrement. Je vois toujours d'au dessus, je flotte dans l'air. Je vois tellement de monde présents ! Je ressens l'amour de plein de gens dont j'ai douté. Je me sens rassurée, encore. Ils sont tous là , Gustave Ginette etc. Ils pleurent beaucoup, mais ne parlent pas. Je ressens un énorme regret de la part de tout ces gens, depuis le toit de l'église où je suis perchée. Mais je ressens mon esprit comme étant maintenant si léger et si libre. La douleur est partie, comme si le suicide n'avait pas d'incidence importante réelle sur ma présence sur Terre, mais plutôt sur ma douleur. Je décide alors, enfin l'âme que je suis maintenant et qui flotte dans l'air, décide alors de veiller à tout jamais sur cet homme que j'ai aimé jusqu'à ma mort. Je flotte alors jusqu'à chez lui, me mets entre ses deux enceintes (endroit en principe interdit, tant ses enceintes sont chères et fragiles, musicos un jour, musicos toujours ) et je reste assise là , à veiller sur lui, et à lui transmettre toute la douceur que j'ai retrouvé, après ma mort. Je suis si frustrée de ne pouvoir le toucher, lui parler, le sentir, je le vois pleurer, seul, mais pour moi c'était le prix à payer pour stopper la souffrance. Ma dernière pensée est "Quel gâchis..." et je me réveille.
Si j'ai choisis de raconter ce rêve, c'est parce que j'ai déjà rêvé plusieurs fois en étant hors de mon corps, et en voyant de haut, ou comme si j'étais un nuage qui flotte dans l'air, juste mon âme. Notamment lorsque je rêvais que je devenais folle et que je m'arrachais les yeux, les cheveux , ou lorsque je m'ouvrais frénétiquement les veines, etc... Et aussi parce que cela me fait très peur, instinctivement, même si à chaque fois, me voir du dehors est juste doux comme du coton, car je ne ressens pas la douleur de mon esprit et de mon corps.
Merci d'avance de votre réponse... N'hésitez pas à me contacter...
Bisou à l'équipe.