Plein d'examen scolaires pénibles, une union libre.
Publié : 08 août 2013, 12:29
Bonjour,
Le rêve de cette nuit est terriblement riche en informations... Je pense m'être rappelé de tout (une chance)
Cette nuit, je passe ma soutenance de 5e année pour obtenir mon diplôme de fin d'études. Je ne remonte pas l installation que j'avais construite pour la soutenance de première année (une pièce qui avait pourtant été encensée par le jury de l'époque.). Les dessins sont disposés sont au sol et j explique le concept. Tous les dessins datent de 2003... tous sauf la planche de mon livre où Didier Wampas me dit "Tu vois, ce que tu es capable de faire ? T'es un putain de bâtisseur de cathédrales."
J explique le concept de cet ancien projet. L'un des profs (l'écrivain Frédéric Richaux, professeur de lettres) montre le portrait hyper réaliste de mon premier amour avec une ironie toute théâtrale : "Ce travail est d une or-i-gi-na-li-té à faire pâlir un peau rouge ! Désolé je ris mais c est tellement mauvais que je croyais à un gag".
Je riposte: "Mais vous, vous ne voulez pas comprendre l idée ! Le seul fait de titrer ces pièces "Masturbation" avec un numéro respectif en les épinglant à un temple en forme de vagin donnait une légitimité existentielle à la figuration dans votre monde éthéré de conceptuels ô combien conscients de leur intelligence et de leur supériorité face à moi, pauvre blonde en rut ! Je vous baisais tous, avec cette installation mais vous ne voulez pas comprendre. On a compris en 2003 seulement."
Non. Malgré ce discours plein d'aplomb, mon travail est jugé moyen. Au sortir de l'examen, je vois l exposition des planches de mon livre en grand format, notamment celle où Nicola Sirkis goûte à mes doigts sanglants coupés en sushi et là je me dis : "Si seulement j avais présenté ça... Ça c est une tuerie." Je me sens bien en voyant cette exposition, j'ai l impression d'avoir un peu réussi ma vie.
Autre examen. En funambule au dessus du grand bassin d une piscine, je saute sur une corde tendue avec une autre fille en face de moi. L 'autre phase de l examen consiste à synthétiser un débat politique avec pour invitée principale, la chancelière fédérale Angela Merkel. Le débat est en Allemand non sous titré. Les voix s enflamment, montent, se confondent, le debàt vertigineux des paroles m étourdit, je ne comprends rien. Je parviens avec peine, à extraire quelques remarques au cas par cas. Un prof que je ne connais pas (et qui ressemble à Bernard Pivot), analyse ma copie et explique les critères de notation sur un diagramme. La valeur des notes s'étendent sur une ligne verticale de 1 à 5, la valeur 5 correspondant à la meilleure note. Le trois, la moyenne, est remplacé par "etc". La ligne horizontale est divisée en plusieurs matières: l'épreuve de la corde et l'analyse détaillée pour chaque invité du débat politique. J'obtiens 1 partout sauf pour l une des invitées au débat où j atteins "etc". Le saut à la corde est excellent, j'obtiens 5. Je dis "En gros tout ce qui est physique est excellent mais quand c'est intellectuel et qu il s agit de réfléchir, je suis à la ramasse... bref je suis une abrutie." et le prof bienveillant répond "Mais non ne dites pas ça." Il me remontre le diagramme en essayant de me convaincre que mes résultats merdiques sont excellents (J'en déduis excellents et inespérés pour moi, vu que je suis débile.)
Dans un salon, l une de mes cousines et son mari ont décidé de réunir la famille pour annoncer un événement important. L un et l'autre se sont mutuellement trompés, décident de se pardonner, de s'expliquer leur union libre, d'accepter que cela continue et d'en faire part à tout le monde. Je trouve l idée très bonne et pleine de compréhension mutuelle.
Elle lui a écrit deux lettres qu'elle me demande de lire juste pour moi. Lui, il lui dit à elle: "tu m'as trompé"... il le dit pour la première fois et sa voix est pleine d'un sentiment de paix. La première lettre est écrite en violet sur du papier mauve et commence par "Mon chat, ..." c'est une lettre certainement pleine de remords mais que je ne parviens pas à lire. Je culpabilise car le temps passe et lorsque que je souhaite me plonger dans cette lecture, quelque chose m'appelle ailleurs à chaque fois. Je trouve ensuite la seconde lettre accompagnée d'un dessin enfantin. Celle ci est écrite en orange sanguin sur du papier orange pastel.
"Nicola, un garçon au féminin dont je n ai retrouvé l'extrême sensualité qu auprès de ces deux filles que j'aime." L'une s'appelle Maxine, l'autre Ellesa. Un dessin maladroit les représente avec leur nom respectif écrit au dessus de leur tête. Elles sont nues. Elle a dessiné au bas de leur ventre la croix du groupe Indochine. Ellesa a les cheveux longs, Maxine les a courts.
Le soir, je dois me rendre au Manège de Reims mais je n'ai aucune envie de voir les gens trop intelligents qui y sont et encore moins de leur parler.
Je veux prendre une douche car j'ai des règles anormales (j'ai l impression de perdre de la viande plutôt que du sang).
Ma mère me dit que je ressemble à Didier Wampas. Dans la glace, je vois un homme encore beau. Il a 60 ans et en parait dix de moins avec un corps à la Schiele, tout de muscles sculpté si près de l'os. Je me sens sexy.
Pour me rendre au Manège, je dois partir chercher ma voiture garée en ville "je suis la reine du créneau".
Un homme arrive et me demande:
- Est qu'il y a des toilettes pour faire pipi ici ?
- Évidement.
- Désolé de poser cette question, je viens de Charleville, ce n'est pas évident.
- Ah oui j'oubliais ! les toilettes de Charleville ne traitent que le caca je crois, c'est juste ?
- Exactement.
- Oui je comprends mieux maintenant. Je ne connais pas vos toilettes. Celles de Reims sont multifonctions. Je ne connais de Charleville que le musée Rimbaud et le festival "le Cabaret Vert".
Sur ces mots, je salue le type et prends la voiture qui, au moment où je l ouvre, se transforme en sac de courses vide dans lequel je monte à pieds joints. Le sac devient fauteuil roulant.
Tout m'est si facile en fauteuil... Pas besoin de prier qu on me laisse passer les gens s écartent sur mon passage. Dire qu'à la minute précédente, je demandais mon chemin à des filles qui se fichaient ouvertement de ma présence, trop occupées à rire sur leur concours de "qui imitera le mieux Nabilla?". Je vais vite avec ce fauteuil, tout m'est si facile... Sortie du parking, il faut traverser la rue et retourner à l école en dévalant une montagne. Le fauteuil devient un snowboard inapproprié pour ce lieu sans neige, c'est alors que je décide de le laisser de côté. Je mâche un chewing gum à la menthe. Je sais que l'action va être éprouvante, je préfère donc m'en débarrasser également du haut de cette montagne, de peur de m'étouffer avec et en mourir. Lorsque je m'exécute, une vieille dame me photographie avec un appareil professionnel. En classe des dessins d enfants sont accrochés partout sur les murs. Une famille est représentée en théière. Le grand père, théière à lunettes, dit "il ne faut pas toucher au belles choses du passé". Ce dessin a pour légende "Grand père ne touche à rien." Le papa théière, lui, dialogue avec la grand mère: leur forme et leurs couleurs se croisent. Je trouve ces dessins très inventifs.
Le rêve de cette nuit est terriblement riche en informations... Je pense m'être rappelé de tout (une chance)
Cette nuit, je passe ma soutenance de 5e année pour obtenir mon diplôme de fin d'études. Je ne remonte pas l installation que j'avais construite pour la soutenance de première année (une pièce qui avait pourtant été encensée par le jury de l'époque.). Les dessins sont disposés sont au sol et j explique le concept. Tous les dessins datent de 2003... tous sauf la planche de mon livre où Didier Wampas me dit "Tu vois, ce que tu es capable de faire ? T'es un putain de bâtisseur de cathédrales."
J explique le concept de cet ancien projet. L'un des profs (l'écrivain Frédéric Richaux, professeur de lettres) montre le portrait hyper réaliste de mon premier amour avec une ironie toute théâtrale : "Ce travail est d une or-i-gi-na-li-té à faire pâlir un peau rouge ! Désolé je ris mais c est tellement mauvais que je croyais à un gag".
Je riposte: "Mais vous, vous ne voulez pas comprendre l idée ! Le seul fait de titrer ces pièces "Masturbation" avec un numéro respectif en les épinglant à un temple en forme de vagin donnait une légitimité existentielle à la figuration dans votre monde éthéré de conceptuels ô combien conscients de leur intelligence et de leur supériorité face à moi, pauvre blonde en rut ! Je vous baisais tous, avec cette installation mais vous ne voulez pas comprendre. On a compris en 2003 seulement."
Non. Malgré ce discours plein d'aplomb, mon travail est jugé moyen. Au sortir de l'examen, je vois l exposition des planches de mon livre en grand format, notamment celle où Nicola Sirkis goûte à mes doigts sanglants coupés en sushi et là je me dis : "Si seulement j avais présenté ça... Ça c est une tuerie." Je me sens bien en voyant cette exposition, j'ai l impression d'avoir un peu réussi ma vie.
Autre examen. En funambule au dessus du grand bassin d une piscine, je saute sur une corde tendue avec une autre fille en face de moi. L 'autre phase de l examen consiste à synthétiser un débat politique avec pour invitée principale, la chancelière fédérale Angela Merkel. Le débat est en Allemand non sous titré. Les voix s enflamment, montent, se confondent, le debàt vertigineux des paroles m étourdit, je ne comprends rien. Je parviens avec peine, à extraire quelques remarques au cas par cas. Un prof que je ne connais pas (et qui ressemble à Bernard Pivot), analyse ma copie et explique les critères de notation sur un diagramme. La valeur des notes s'étendent sur une ligne verticale de 1 à 5, la valeur 5 correspondant à la meilleure note. Le trois, la moyenne, est remplacé par "etc". La ligne horizontale est divisée en plusieurs matières: l'épreuve de la corde et l'analyse détaillée pour chaque invité du débat politique. J'obtiens 1 partout sauf pour l une des invitées au débat où j atteins "etc". Le saut à la corde est excellent, j'obtiens 5. Je dis "En gros tout ce qui est physique est excellent mais quand c'est intellectuel et qu il s agit de réfléchir, je suis à la ramasse... bref je suis une abrutie." et le prof bienveillant répond "Mais non ne dites pas ça." Il me remontre le diagramme en essayant de me convaincre que mes résultats merdiques sont excellents (J'en déduis excellents et inespérés pour moi, vu que je suis débile.)
Dans un salon, l une de mes cousines et son mari ont décidé de réunir la famille pour annoncer un événement important. L un et l'autre se sont mutuellement trompés, décident de se pardonner, de s'expliquer leur union libre, d'accepter que cela continue et d'en faire part à tout le monde. Je trouve l idée très bonne et pleine de compréhension mutuelle.
Elle lui a écrit deux lettres qu'elle me demande de lire juste pour moi. Lui, il lui dit à elle: "tu m'as trompé"... il le dit pour la première fois et sa voix est pleine d'un sentiment de paix. La première lettre est écrite en violet sur du papier mauve et commence par "Mon chat, ..." c'est une lettre certainement pleine de remords mais que je ne parviens pas à lire. Je culpabilise car le temps passe et lorsque que je souhaite me plonger dans cette lecture, quelque chose m'appelle ailleurs à chaque fois. Je trouve ensuite la seconde lettre accompagnée d'un dessin enfantin. Celle ci est écrite en orange sanguin sur du papier orange pastel.
"Nicola, un garçon au féminin dont je n ai retrouvé l'extrême sensualité qu auprès de ces deux filles que j'aime." L'une s'appelle Maxine, l'autre Ellesa. Un dessin maladroit les représente avec leur nom respectif écrit au dessus de leur tête. Elles sont nues. Elle a dessiné au bas de leur ventre la croix du groupe Indochine. Ellesa a les cheveux longs, Maxine les a courts.
Le soir, je dois me rendre au Manège de Reims mais je n'ai aucune envie de voir les gens trop intelligents qui y sont et encore moins de leur parler.
Je veux prendre une douche car j'ai des règles anormales (j'ai l impression de perdre de la viande plutôt que du sang).
Ma mère me dit que je ressemble à Didier Wampas. Dans la glace, je vois un homme encore beau. Il a 60 ans et en parait dix de moins avec un corps à la Schiele, tout de muscles sculpté si près de l'os. Je me sens sexy.
Pour me rendre au Manège, je dois partir chercher ma voiture garée en ville "je suis la reine du créneau".
Un homme arrive et me demande:
- Est qu'il y a des toilettes pour faire pipi ici ?
- Évidement.
- Désolé de poser cette question, je viens de Charleville, ce n'est pas évident.
- Ah oui j'oubliais ! les toilettes de Charleville ne traitent que le caca je crois, c'est juste ?
- Exactement.
- Oui je comprends mieux maintenant. Je ne connais pas vos toilettes. Celles de Reims sont multifonctions. Je ne connais de Charleville que le musée Rimbaud et le festival "le Cabaret Vert".
Sur ces mots, je salue le type et prends la voiture qui, au moment où je l ouvre, se transforme en sac de courses vide dans lequel je monte à pieds joints. Le sac devient fauteuil roulant.
Tout m'est si facile en fauteuil... Pas besoin de prier qu on me laisse passer les gens s écartent sur mon passage. Dire qu'à la minute précédente, je demandais mon chemin à des filles qui se fichaient ouvertement de ma présence, trop occupées à rire sur leur concours de "qui imitera le mieux Nabilla?". Je vais vite avec ce fauteuil, tout m'est si facile... Sortie du parking, il faut traverser la rue et retourner à l école en dévalant une montagne. Le fauteuil devient un snowboard inapproprié pour ce lieu sans neige, c'est alors que je décide de le laisser de côté. Je mâche un chewing gum à la menthe. Je sais que l'action va être éprouvante, je préfère donc m'en débarrasser également du haut de cette montagne, de peur de m'étouffer avec et en mourir. Lorsque je m'exécute, une vieille dame me photographie avec un appareil professionnel. En classe des dessins d enfants sont accrochés partout sur les murs. Une famille est représentée en théière. Le grand père, théière à lunettes, dit "il ne faut pas toucher au belles choses du passé". Ce dessin a pour légende "Grand père ne touche à rien." Le papa théière, lui, dialogue avec la grand mère: leur forme et leurs couleurs se croisent. Je trouve ces dessins très inventifs.