Merci pour les précisions.
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Le «
berger allemand» (votre vrai moi) et «
le boxer noir qui me suit» (votre « moi » surfait qui ne lâche rien) : la dualité qui s'exprime en vous. Vos deux « moi » dans la confrontation. Vous dites «
Le berger allemand ... je sais que lui, pourrait à coup sûr être un ami fidèle et compréhensif... ». Alors, si au lieu d'être dans la confrontation, vous vous posez en ami ; ce qui vous fait tant si peur, si vous cherchez plutôt à l'apprivoiser et à faire « ami/ami », à être dans l'acceptation au lieu d'être dans le refus/rejet de l'autre/public, de son regard sur vous.
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Le prêtre en soutane noir. Vous dites «
c'est une sorte de guide... ». Oui, dans le sens où il vous montre le chemin. Le chemin car, le prêtre symbolise ici les croyances,
VOS croyances qui vous amènent à avoir peur de ce regard du public. Vous avez failli «
buter » le «
curé » qui symbolise vos croyances = cela veut dire "larguez vos croyances auxquelles vous vous accrochez et qui ne vous sont d'aucune utilité". Ces
zones d'ombre que la soutane noire représente (tout ce qui vous apporte insatisfactions/frustrations). Je suis une criminelle =
culpabilité. La culpabilité de faire échouer soi-même ses projets par exemple... et de ressentir après de la frustration ? c'est un exemple... car je pense que derrière ce mot, il y a d'autres choses... mais que seule vous, vous pouvez savoir ; ce serait bien de réfléchir pour comprendre
TOUT ce que vous mettez derrière ce mot "culpabilité" dans votre vie diurne = car cela peut vous ouvrir des portes de compréhension.
Je vous cite «
j'ai peur aussi des conséquences de ce non contrôle du véhicule. Je vais certainement devoir aller en prison, parler devant un tribunal, perdre la confiance de tout le monde ». Votre problématique :
vous anticipez à l'avance l'hypothétique.
Or, il n'y a rien de réel... non ? Pour inverser le raisonnement habituel, peut-être que vous pourriez vous dire : j'ai confiance en mon talent, ce que je fais est l'expressivité de moi-même que j'ai réalisé avec mes « tripes », mon talent est apprécié par des admirateurs qui vibrent comme moi et se retrouvent dans mes œuvres. C'est cela qu'il faut que je cultive pour forger ma personnalité dans la différence des autres, car JE SUIS "
UNE" dans un Tout : l'Universalité.
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Vos rêves se suivent et sont récurrents dans le thème central. Aller à la rencontre de vos zones d'ombre qui vous empêchent de vous réaliser, de vous épanouir en raison de peurs qui vous bloquent et qui traduisent un problème de confiance en vous. Le besoin central = j'ai besoin d'être reconnue au regard des autres. Un besoin viscéral qui
origine dans un ressenti douloureux de l'enfance enfoui dans votre propre inconscient.
C'est ce que l'on voit aussi dans votre rêve « enterrer le portrait d'un ami » du 16.02.14 que je remets ici :
«Cette nuit j ai fait un rêve vraiment bizarre. J ai rêvé que je peignais le visage d un ami en rouge sur fond noir et que j allais l enterrer en haut d une montagne, comme si il s agissait de son propre enterrement, de sa propre mort. Dans la réalité - sans entrer dans les détails - ce qui vit cet ami est exactement ce que je redoute par dessus tout de vivre à l avenir (il est plus âgé que moi). J avais donc peint ce portrait que l on m avait commandé. Une fois fini, il n y avait de place nulle part pour installer cette image, c est pour cette raison qu il me fut donc conseillé d aller l enterrer. Je décidai d y aller avec l une des personnes les plus chères à mon cœur. Arrivés au sommet, je réalisai que les proches de cet ami dont j allais enterrer l image n étaient pas présents. Je dis alors à mon ami très cher de rester avec l image le temps que je prévienne les autres de la cérémonie. Sur le chemin, je cueillis une fleur de coton que j ai contemplé tout le long de ma route à travers un rayon de soleil qui n à quitté mon champ de vision qu à mon réveil.
J ai tant besoin de votre aide pour décoder la symbolique de ce rêve. Les images associées à la mort sont très rares dans mes rêves».
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Il y a un besoin d'évoluer, de changer d'attitude par rapport aux peurs qui vous gâchent votre existence et que vous ne maîtrisez pas. Un besoin qui est conforté par l'invitation de votre inconscient à lâcher cette structure ancienne de fonctionnement. Je vous cite «
j'allais l'enterrer en haut d'une montagne » : l'ancien qui doit disparaître (l'ancienne Lame X) afin que l'évolution puisse se poursuivre. Je vous cite «
...je décidai d'y aller avec l'une des personnes les plus chères à mon cœur... que je prévienne les autres de la cérémonie » : le rituel qui va marquer le passage de l'ancienne Lame x vers la nouvelle ; un passage à marquer d'une cérémonie car il s'agit quand même d'affects, de souvenirs, de repères, tout ce qui a constitué l'ancienne Lame X pour aller vers autre chose mais qui sera plus bénéfique. Il vous montre ce qui doit évoluer chez vous, la part de personnalité qui doit transfigurer vers une mutation. Une mutation logique dans le développement de l'Etre humain pour devenir autonome et non plus dépendante de ses propres peurs, donc de votre "moi surfait". Je vous cite «
J'avais donc peint ce portrait que l'on m'avait commandé » = vos personnalités sous-jacent qui s'expriment :
cet ami étant une part de vous-même, votre animus que votre inconscient a compris.
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Il y a une ambivalence entre vos désirs profonds = être reconnue pour « qui vous êtes », votre personnalité, vos talents. Et en même temps la peur du regard des autres. Etre reconnue : le besoin de reconnaissance dans l'expressivité de « qui vous êtes » mais inassouvi d'où les frustrations. Or ces frustrations ce sont vous-mêmes qui les provoquez puisque vous êtes dans votre «
prison » intérieure que sont vos peurs. Des peurs qui vous empêchent de vous réaliser, de vous adapter. S'adapter étant évoluer.
Il faut arriver à mettre des mots derrière ces peurs : peur du regard des autres, peur car les autres trouveront que c'est « moche ». Des peurs qui traduisent une confiance en soi dépréciée.
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la culpabilité (est-ce que je me rappelle avoir ressenti cette émotion là quand j'étais petite, à quelle occasion ?... cela peut vous donner un déclic... -être dans vos souvenirs lointains-)
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le besoin de reconnaissance -la peur du regard des autres (qui sont reliés à une seule et même histoire = votre propre histoire)
-vous dites quelque chose qui donne tout son sens à votre histoire, je vous cite "
...perdre la confiance de tout le monde..." : vous êtes toujours dans cette peur de perdre cette confiance des autres... car votre confiance en vous-même est insuffisante ; ceci fait le lien avec votre toute petite enfance, car la confiance en soi se construit à ce moment là .
La couleur "rouge" sur fond "noir" : le noir est ici l'inconscient, ces zones d'ombre auxquelles vous n'arrivez pas à accéder pour comprendre ce qui vous bloque et il symbolise en même temps vos projets avortés, vos peurs, ce qu'il y a de sombre en vous : l'affect douloureux oublié. Le rouge étant énergie, il vous invite dans un élan
d'action (et non de passivité) à reconnaître ces
zones d'ombre en vous.