Les voleurs de portail
Publié : 18 sept. 2018, 12:11
Bonjour
Attention, c'est un rêve riche en détails. Il a eu un effet très puissant, un peu comme chaque nuit en cette période de convalescence de burnout professionnel.
Voici quelques éléments pour exposer le contexte qui pourront aider dans l'interprétation :
Il y a deux mois, j'ai été mis en arrêt maladie pour burnout professionnel. Depuis, je suis une psychothérapie de type TCC. J'en apprends énormément sur moi-même. Ça me bouleverse un peu, mais en même temps ça me fait du bien.
Ce burnout est la conséquence d'un emploi relativement stressant et épuisant mentalement. Je suis ingénieur biologiste depuis 8 ans. Mon travail s'alterne entre missions à l'extérieur et rédaction de rapports d'expertise. Cette seconde partie s'effectue à domicile. Nous avons peu de contact, et souvent c'est par mail, par téléphone, par skype. Tout cela m'a peu à peu détruit mentalement. La vie professionnelle s'immisce trop dans la vie privée.
Depuis deux ans environ, je souhaite quitter ce milieu pour devenir exploitant agricole à mon compte. J'ai acquis un terrain agricole, sur lequel je me forme et j'acquiers de l'expérience. J'y travaille sur mon temps libre. C'est un peu mon refuge. L'endroit où je me sens bien, où je ressors avec de l'énergie positive. Malheureusement, j'ai du mal à faire le premier pas et à quitter définitivement mon emploi.
Voici le rêve :
C'est la nuit, il est environ 1h du matin et je dors dans ma chambre au premier étage de la maison. Soudain, je suis réveillé par des bruits dans la rue. On dirait que des gens tapent sur quelque chose et parlent fort.
Je me lève et je vais ouvrir la fenêtre qui se trouve dans mon bureau où je travaille à domicile. La fenêtre donne sur la rue. La rue est extrêmement sombre et on n'y distingue presque rien. Comme si l'éclairage public était en sous-tension. Il en émane une lumière orangée et très très faible.
J'arrive tout de même à apercevoir un gros camion stationné juste en dessous, avec plusieurs personnes qui s'agitent. Il y a également plusieurs chiens méchants qui courent partout et s'introduisent dans les jardins. Visiblement, ils ont été lâchés pour faire peur aux gens afin qu'ils ne sortent pas de chez eux. Je remarque que dans cette obscurité, ils ne peuvent pas me voir appuyé à la fenêtre. J'en profite donc pour continuer à les observer.
Je vois également une personne qui patrouille lentement dans la rue avec des chiens. Cette personne examine attentivement chaque maison. Je vois son visage : C'est un homme d'apparence patibulaire, au visage méchant. Il finit par m'apercevoir et me jette un regard effrayant !
Là c'est trop, ils ont vraiment de mauvaises intentions. Je prends mon fusil de chasse qui se trouve juste à côté, je charge et je tire par terre en espérant leur faire peur. Mais les coups de fusil font un bruit de pétard mouillé et ça ne leur fait absolument pas peur.
Pire, ils font encore plus de bruit et commencent à se mettre à l'œuvre. En fait, ce sont des voleurs de portail. Ils arrachent les portails métalliques qui donnent sur les jardins des maisons. Je vois qu'ils commencent par le portail de mes voisins directs. Ils y attachent un système de câblage élaboré et arrachent le portail en tractant avec le gros camion.
Ils font énormément de bruit, comme s'ils se foutaient royalement de se faire remarquer.
Je décide d'appeler la police, même si au fond de moi, je me dis que quand ils arriveront, ils auront terminé leur vol et seront déjà partis !
Je prends mon téléphone portable et essaye de composer le 17. Malheureusement, le téléphone est infecté par un virus, et est submergé par des pubs chinoises. Impossible de faire quoi que ce soit avec !
J'attrape donc le téléphone fixe et je compose le 17. Et au lieu d'appeler la police (le 17), le téléphone appelle le 17ème contact du téléphone !!!! Ce 17ème contact, c'est mon voisin de terrain agricole (ce voisin existe dans la vraie vie). Il répond et je ne comprends pas ce qu'il me dit. Je lui dis que j'essaye d'appeler la police mais que je n'y arrive pas.
Je reprends mon portable et essaye à nouveau de faire le 17. Malheureusement, celui-ci rappelle le 17ème appel dans l'historique..... Décidément ! Ce 17ème appel, c'est un pépiniériste chez qui j'ai acheté des arbres et des semences pour planter sur mon terrain agricole.
Je décide d'aller sur internet pour essayer de trouver un autre numéro permettant d'appeler la police. Mais je n'y parviens pas. J'ai déjà du mal à atteindre le clavier du PC. Celui-ci est recouvert de bordel, d'affaires, d'objets qui trainent. Puis lorsqu' j'arrive à taper quelque chose, l'ordinateur se retrouve comme infecté par les publicités intempestives. Beaucoup sont en rapport avec mon futur travail agricole (sites de vente de semences par exemple). Je ne peux strictement rien faire !!!
Je tente donc le tout pour le tout. Je reprends mon fusil et décide de faire justice moi-même. Cette fois je prends des munitions puissantes et létales (pas les petites cartouches de chasse de la première fois).
Je me dirige vers la fenêtre. Cette fois, il y a une luminosité extrêmement puissante. Blanche, éblouissante. Presque douloureuse pour les yeux. Je suis obligé de m'accroupir pour me protéger de la lumière.
Les voleurs ont terminé et commencent à partir avec le camion.
Je charge le fusil, mais le canon est comme englué par une sorte de colle ou de résine très visqueuse. Comme si quelqu'un avait saboté le fusil pendant que j'essayais d'appeler la police.
Je parviens tant bien que mal à introduire les cartouches.
Je me lève et là , dans la fenêtre de la maison d'en face, je croie distinguer mon voisin qui me dit « Aller vas-y tires leur dessus à ces salauds !!! ». Mais ils s'avère que cette personne, c'est mon propre reflet dans la vitre. Curieusement, le visage de mon reflet ressemble à celui de l'homme patibulaire qui patrouillait avec les chiens. Je me vois comme un homme au visage hostile, méchant, dangereux.
Le gros camion est déjà parti, mais il reste l'homme patibulaire. Celui-ci suit le camion au ralenti, dans une vieille voiture très sale, rouillée et délabrée (un peu comme la mienne dans la réalité). Sur la carrosserie, il y a comme des étiquettes ou des autocollants anciens et délavés. Je vise et tire dans la voiture, non pas pour tuer son occupant, mais plutôt pour marquer le véhicule d'impacts permettant d'identifier le véhicule aisément.
Malheureusement, au premier tir, je manque le véhicule. Il commence à partir, et je tente un second tir. Malheureusement, le coup foire et les plombs partent lentement... un peu comme si j'avais lancé une poignée de gravier sur la voiture en fuite...
A ce moment, je me sens nul, faible, désespéré, impuissant, humilié....
Interprétation : J'ai décris ce rêve à ma psychothérapeute, car je le trouvais très important à mes yeux. D'après elle, et comme bon nombre de mes rêves ou cauchemars pendant le burnout, ils représentent la manière dont la vie professionnelle vient immiscer dans la vie personnelle de manière particulièrement toxique. La manière inefficace dont j'essaye de faire face à cela, etc... En fait ce rêve résume tout mon burnout à lui tout seul !
Attention, c'est un rêve riche en détails. Il a eu un effet très puissant, un peu comme chaque nuit en cette période de convalescence de burnout professionnel.
Voici quelques éléments pour exposer le contexte qui pourront aider dans l'interprétation :
Il y a deux mois, j'ai été mis en arrêt maladie pour burnout professionnel. Depuis, je suis une psychothérapie de type TCC. J'en apprends énormément sur moi-même. Ça me bouleverse un peu, mais en même temps ça me fait du bien.
Ce burnout est la conséquence d'un emploi relativement stressant et épuisant mentalement. Je suis ingénieur biologiste depuis 8 ans. Mon travail s'alterne entre missions à l'extérieur et rédaction de rapports d'expertise. Cette seconde partie s'effectue à domicile. Nous avons peu de contact, et souvent c'est par mail, par téléphone, par skype. Tout cela m'a peu à peu détruit mentalement. La vie professionnelle s'immisce trop dans la vie privée.
Depuis deux ans environ, je souhaite quitter ce milieu pour devenir exploitant agricole à mon compte. J'ai acquis un terrain agricole, sur lequel je me forme et j'acquiers de l'expérience. J'y travaille sur mon temps libre. C'est un peu mon refuge. L'endroit où je me sens bien, où je ressors avec de l'énergie positive. Malheureusement, j'ai du mal à faire le premier pas et à quitter définitivement mon emploi.
Voici le rêve :
C'est la nuit, il est environ 1h du matin et je dors dans ma chambre au premier étage de la maison. Soudain, je suis réveillé par des bruits dans la rue. On dirait que des gens tapent sur quelque chose et parlent fort.
Je me lève et je vais ouvrir la fenêtre qui se trouve dans mon bureau où je travaille à domicile. La fenêtre donne sur la rue. La rue est extrêmement sombre et on n'y distingue presque rien. Comme si l'éclairage public était en sous-tension. Il en émane une lumière orangée et très très faible.
J'arrive tout de même à apercevoir un gros camion stationné juste en dessous, avec plusieurs personnes qui s'agitent. Il y a également plusieurs chiens méchants qui courent partout et s'introduisent dans les jardins. Visiblement, ils ont été lâchés pour faire peur aux gens afin qu'ils ne sortent pas de chez eux. Je remarque que dans cette obscurité, ils ne peuvent pas me voir appuyé à la fenêtre. J'en profite donc pour continuer à les observer.
Je vois également une personne qui patrouille lentement dans la rue avec des chiens. Cette personne examine attentivement chaque maison. Je vois son visage : C'est un homme d'apparence patibulaire, au visage méchant. Il finit par m'apercevoir et me jette un regard effrayant !
Là c'est trop, ils ont vraiment de mauvaises intentions. Je prends mon fusil de chasse qui se trouve juste à côté, je charge et je tire par terre en espérant leur faire peur. Mais les coups de fusil font un bruit de pétard mouillé et ça ne leur fait absolument pas peur.
Pire, ils font encore plus de bruit et commencent à se mettre à l'œuvre. En fait, ce sont des voleurs de portail. Ils arrachent les portails métalliques qui donnent sur les jardins des maisons. Je vois qu'ils commencent par le portail de mes voisins directs. Ils y attachent un système de câblage élaboré et arrachent le portail en tractant avec le gros camion.
Ils font énormément de bruit, comme s'ils se foutaient royalement de se faire remarquer.
Je décide d'appeler la police, même si au fond de moi, je me dis que quand ils arriveront, ils auront terminé leur vol et seront déjà partis !
Je prends mon téléphone portable et essaye de composer le 17. Malheureusement, le téléphone est infecté par un virus, et est submergé par des pubs chinoises. Impossible de faire quoi que ce soit avec !
J'attrape donc le téléphone fixe et je compose le 17. Et au lieu d'appeler la police (le 17), le téléphone appelle le 17ème contact du téléphone !!!! Ce 17ème contact, c'est mon voisin de terrain agricole (ce voisin existe dans la vraie vie). Il répond et je ne comprends pas ce qu'il me dit. Je lui dis que j'essaye d'appeler la police mais que je n'y arrive pas.
Je reprends mon portable et essaye à nouveau de faire le 17. Malheureusement, celui-ci rappelle le 17ème appel dans l'historique..... Décidément ! Ce 17ème appel, c'est un pépiniériste chez qui j'ai acheté des arbres et des semences pour planter sur mon terrain agricole.
Je décide d'aller sur internet pour essayer de trouver un autre numéro permettant d'appeler la police. Mais je n'y parviens pas. J'ai déjà du mal à atteindre le clavier du PC. Celui-ci est recouvert de bordel, d'affaires, d'objets qui trainent. Puis lorsqu' j'arrive à taper quelque chose, l'ordinateur se retrouve comme infecté par les publicités intempestives. Beaucoup sont en rapport avec mon futur travail agricole (sites de vente de semences par exemple). Je ne peux strictement rien faire !!!
Je tente donc le tout pour le tout. Je reprends mon fusil et décide de faire justice moi-même. Cette fois je prends des munitions puissantes et létales (pas les petites cartouches de chasse de la première fois).
Je me dirige vers la fenêtre. Cette fois, il y a une luminosité extrêmement puissante. Blanche, éblouissante. Presque douloureuse pour les yeux. Je suis obligé de m'accroupir pour me protéger de la lumière.
Les voleurs ont terminé et commencent à partir avec le camion.
Je charge le fusil, mais le canon est comme englué par une sorte de colle ou de résine très visqueuse. Comme si quelqu'un avait saboté le fusil pendant que j'essayais d'appeler la police.
Je parviens tant bien que mal à introduire les cartouches.
Je me lève et là , dans la fenêtre de la maison d'en face, je croie distinguer mon voisin qui me dit « Aller vas-y tires leur dessus à ces salauds !!! ». Mais ils s'avère que cette personne, c'est mon propre reflet dans la vitre. Curieusement, le visage de mon reflet ressemble à celui de l'homme patibulaire qui patrouillait avec les chiens. Je me vois comme un homme au visage hostile, méchant, dangereux.
Le gros camion est déjà parti, mais il reste l'homme patibulaire. Celui-ci suit le camion au ralenti, dans une vieille voiture très sale, rouillée et délabrée (un peu comme la mienne dans la réalité). Sur la carrosserie, il y a comme des étiquettes ou des autocollants anciens et délavés. Je vise et tire dans la voiture, non pas pour tuer son occupant, mais plutôt pour marquer le véhicule d'impacts permettant d'identifier le véhicule aisément.
Malheureusement, au premier tir, je manque le véhicule. Il commence à partir, et je tente un second tir. Malheureusement, le coup foire et les plombs partent lentement... un peu comme si j'avais lancé une poignée de gravier sur la voiture en fuite...
A ce moment, je me sens nul, faible, désespéré, impuissant, humilié....
Interprétation : J'ai décris ce rêve à ma psychothérapeute, car je le trouvais très important à mes yeux. D'après elle, et comme bon nombre de mes rêves ou cauchemars pendant le burnout, ils représentent la manière dont la vie professionnelle vient immiscer dans la vie personnelle de manière particulièrement toxique. La manière inefficace dont j'essaye de faire face à cela, etc... En fait ce rêve résume tout mon burnout à lui tout seul !