reve-interprete.com : interprétation des rêves, signification des rêves

Bonjour,

Cela fait plusieurs semaines que je rêve de tueurs en série. Habituellement, ils étaient plutôt espacés. Cette nuit, il y en avait deux.

Le 1er avec une tueuse en série qui était "ma stagiaire". Au début, je n'avais rien capté puis, tout d'un coup, je me rendais compte qu'elle était devenue une tueuse en série. Ce qui semblait l'avoir rendu épanouie et "libérée". Elle avait mis les personnes qu'elle avait tuée dans des boites (je crois qu'elle les avait découpées pour ça). Comme si c'était des cadeaux (ou un truc dans le genre) qu'elle gardait précieusement (pour en faire quoi ?). Et, là, elle allait s'attaquer à une série d'autres personnes. Et, le pire, c'est que je me disais que c'était de ma faute. A trop l'encourager à s'affirmer, à oser et à trainer avec moi, j'avais "libéré la bête".

J'étais totalement perdue car je me demandais comment l'arrêter. D'autant plus qu'elle semblait voir ça comme une activité récréative plutôt que dérangeante. C'était quelque part ce qui me perturbait le plus. Je la voyais si épanouie, comme si elle s'était trouvée et faisait ça de manière totalement innocente.

Nous étions ce qui semblait (dans le rêve - rien à voir dans la réalité) être chez moi. Dans une grande pièce. D'un côté, en contrebas de quelque chose et en même temps, on voyait parfaitement l'extérieur à travers des baies vitrées (il y en avait un peu partout - cela donnait en pleine nature). D'un autre côté, je voyais une sorte de mezzanine (elle aussi avec plein de baies vitrées). Dessus, une coccinelle (la voiture) avec plein de feuilles d'arbres (de ce côté, cela semblait l'automne) et une branche d'arbre cassée qui était tombée dans la vitre côté conducteur.

Je monte à ce niveau-là. En arrivant en haut, je vois des personnes (deux femmes, je crois) qui se dirigent dans ma direction. Je vais vers elle pour leur dire que je suis inquiète pour ma stagiaire. Sans trop en dire non plus par peur qu'elles paniquent et n'appellent la police. Or, j'ai envie de l'aider. Non de la faire condamner. (je crois que là je me suis réveillée)

Rêve très perturbant (un cauchemar).
En ce moment, j'accueille une stagiaire. Elle est, effectivement, très réservée en publique et même si je sens qu'elle se veut éviter par moment de me déranger (d'une certaine manière car pour moi, c'est juste prendre sa place et profiter de ses droits et de ce que je lui offre, comme lui payer à manger quand on va à un événement pro - sachant que son stage est non rémunéré, ça me parait la base). A côté de ça, elle me parle plutôt librement quand nous sommes toutes les 2.
Par contre, physiquement, rien à voir avec elle.



2ème rêve et 2ème tueuse en série. Cette fois, totalement inconnue. (officiellement dans le rêve - dans la réalité, même si elle ne lui ressemblait pas vraiment, depuis mon réveil, je l'associe à Courtney Cox dans Scary Movie)

Là, c'était plus court. En tout cas, j'ai moins de souvenirs. Juste que je suis en extérieur accompagnée d'une autre femme (qui ?). La tueuse en série (comment je le sais ?) nous poursuit. Il semblerait qu'elle veuille s'en prendre à nous. Je me dis qu'il faut l'affronter. Je pense à un truc comme la faire tomber dans un mini ravin à côté de nous. Et, je crois que j'ai une idée de lui balancer un gros truc (une immense boite de conserve pleine et donc bien lourde, je crois). Par contre, je me dis que si je la loupe, je risque de réveiller sa fureur.



Les autres fois, c'était plutôt des tueurs en série dont je rêvais. Des mecs qui semblaient hyper innocents. Par contre, le 1er était un vrai psychopathe dans le sens où c'était vraiment du carnage et qu'il semblait faire ça avec une espèce de douceur innocente.

D'ailleurs, dans le rêve, la femme qu'il avait "tuée" (sa tête semblait être en vie, elle parlait - son corps, lui était complètement détruit, complètement plat et en lambeau, comme si il s'était acharné dessus) lui disait un truc du style "tu es un escroc". Parce qu'il avait tellement un visage d'ange avec des traits très fin et imberbe - un peu comme si on s'attendait à ce que seuls les hommes "viriles" soient capables d'autant de violence.



Et, tout ça me rappelle qu'encore plus récemment, j'ai fait un autre rêve hyper violent. Dans le sens où il y avait du sang partout. Je crois que c'était suite à une blessure qu'avait reçue un homme. Ca avait éclaboussé toute la pièce (une espèce de grande salle de bain/vestiaire, je crois). Il y avait d'autres personnes mais personne pour l'aider. Je me demande même si ce n'était pas eux qui l'avaient blessé.

D'un côté, je comprenais pas pourquoi il y avait autant de sang alors qu'il m'avait semblé que c'était pratiquement rien. Je voulais lui venir en aide pour arrêter l’hémorragie.

De l'autre, j'étais incapable de regarder devant moi. Trop de sang partout. Je me cachais les yeux avec mes mains, tout en regardant par en dessous pour avancer et sortir de la pièce. J'étais mal car je voyais du sang partout et je ne supporte pas la vue du sang. Aucun endroit sans une goutte de sang. Dans ma tête, je me disais que je devais tenir sinon, je pourrais jamais avancer et sortir. Je resterai là sans pouvoir rien faire.


Alors, comme vous pouvez le voir, c'est le bordel dans ma tête. En ce moment, je suis dans une période de transition. Me semble-t-il.

J'ai autant envie de lâcher prise que de ne rien faire (dans le sens où je sens que je bloque quelque part).

Les rêves de cette nuit me font penser à un lien avec la sexualité. Dernièrement, je me suis dit que "j'avais libéré la bête" chez quelqu'un et réveillé sa libido. Ce qui est aussi mon cas. Alors que cela fait 3 ans environ que j'avais +/- la sensation qu'elle était "morte" alors que c'était peut-être plus par insatisfaction du peu de fois où j'ai eu des relations sexuelles que par désintérêt. D'autant plus qu'avant cette période ma vie sexuelle était épanouie. La frustration est donc plus grande que si je m'étais toujours ennuyée

Et, en ce moment, j'ai hyper envie de retrouver les plaisirs de la chaire tout en ayant une partie de moi qui a peur d'être à nouveau déçue et de finir découragée de retrouver une sexualité épanouie. En plus, j'ai envie de me lâcher encore plus à ce niveau-là et d'arrêter de me poser des questions quand j'ai envie d'un homme. Je pense trop aux potentiels répercussions. Comme le fait que cela puisse changer la relation après (entre nous ou avec les personnes qui pourraient nous connaitre et le savoir) ou, si c'est un inconnu, de me demander si je ne risque pas de choper une maladie. Même si je me protège et que j'ai bien conscience que c'est totalement ridicule. Bref, je crois qu'une partie de moi est un peu coincée dans l'idée d'être une "salope" si je laisse libre court à ma sexualité dans sa plus grande expression En même temps, je me dis que j'ai le droit de faire ce que je veux. Je n'ai de compte à rendre à personne et si la société l'accepte pour les hommes, il n'y a aucune raison pour que ce soit différent pour moi, une femme. Chacun fait ce qu'il veut comme il veut avec qui il veut, tant que c'est entre adultes consentants.

Après, est-ce que c'est juste ça ?

Si c'est bien ça, comment est-ce que je me libère de tout ça ?

Est-ce que vous voyez autre chose ?

D'après votre rêve, vous êtes perturbée par des cauchemars récurrents impliquant des tueurs en série. Dans le premier rêve, la tueuse en série est présentée comme votre stagiaire et vous vous sentez responsable de son comportement, peut-être en raison de votre relation privilégiée avec elle. Vous êtes inquiète pour elle et vous voulez l'aider plutôt que de la faire condamner. Dans le deuxième rêve, une tueuse inconnue vous poursuit et vous essayez de trouver un moyen de la neutraliser.

Les cauchemars récurrents peuvent refléter une anxiété ou un stress sous-jacent dans votre vie quotidienne. Dans ce cas, il est possible que vous vous sentiez responsable de la réussite de votre stagiaire et que vous craigniez de ne pas être à la hauteur de ses attentes. Ou peut-être que vous avez peur de perdre le contrôle dans une situation donnée et que vous cherchez des moyens de résoudre un problème difficile.

Le fait que les tueurs en série soient des femmes peut également être significatif. Dans la culture populaire, les tueurs en série sont souvent représentés comme des hommes, et le fait que les vôtres soient des femmes peut refléter votre propre identité de genre ou votre perception de la féminité.
« Par contre, je me dis que si je la loupe, je risque de réveiller sa fureur », il se pourrait que tu aies peur de ne pas être à la hauteur de ta propre féminité.

Bonjour Ouilliam,

Merci de votre réponse.

Après réflexion, il est vrai que l'évolution "tueurs en série" vers "tueuses en série" est certainement en lien avec ma vision de la féminité. Y compris de la mienne.

Pendant longtemps, j'ai cru être victime de certains hommes, ce qui, à des moments hyper précis et ponctuel, a été le cas. Sauf que j'étais restée bloquée là-dessus, pendant des années avant de me rendre compte que c'était de bloquer sur ces expériences et de les ressasser qui me faisait le plus de mal. Je me privais moi-même de jouir pleinement de la vie. Je bloquais à la dernière minute par vengeance, je crois. Jusqu'à ce que je me rends compte que je n'étais la 1ère à en souffrir, à gâcher mes relations et une partie de ma vie.

Dernièrement, c'est l'inverse. Je suis remontée après les femmes qui se voient comme des victimes perpétuelles des hommes et qui oublient que c'est aussi parfois, notre attitude, ou celles d'autres femmes, qui peut contribuer au comportement négatif de certains hommes. Et que tant qu'elles se verront comme de pauvres victimes de la gente masculine, elles le resteront.

J'ai même tendance à croire que nous sommes parfois pire que les hommes, du fait que justement, nous pouvons donner l'apparence d'être fragiles, sensibles.. et d'en jouer en jouant la carte de la culpabilité. J'ai pour horreur les mères qui jouent avec les sentiments de leurs enfants. C'est, pour moi, un abus énorme. Il a beau être invisible et, en apparence, "gentil", je le trouve horrible et pervers.

Du coup, je n'ai qu'une envie en ce moment, c'est de laisser s'exprimer mon côté, que je qualifie parfois de "connasse" et de les mettre face à leur responsabilité (du moins essayer).

En même temps, je ne suis pas sûre que ce soit la meilleure manière de faire. J'aimerais y arriver d'une manière plus douce pour que le message passe en évitant justement de culpabiliser. Mon but étant de faire réfléchir (d'où peut-être le "aider" plutôt que "condamner" - je viens de voir ça) et évoluer les mentalités.

Merci pour la réflexion

Je vous recommande le livre "Le deuxième sexe" de Simone de Beauvoir, qui a été publié en 1949. Dans ce livre, l'auteure examine la place des femmes dans la société et remet en question les stéréotypes de genre qui limitent leur potentiel. Elle soutient que la notion de féminité est une construction sociale qui est imposée aux femmes et qu'elles ont la responsabilité de se libérer de ces contraintes en devenant des sujets plutôt que des objets. Ce livre pourrait vous aider à mieux comprendre la façon dont les femmes ont été historiquement marginalisées et les moyens pour les femmes de se libérer de cette marginalisation.

Merci pour la reco.

Après, très honnêtement, l'historique, je m'en fiche. Même si je pense que l'histoire est important pour éviter de répéter les mêmes erreurs, J'ai tendance à croire que c'est justement à trop bloquer sur l'historique que nous stagnons.

Pour moi, et ça n'engage que moi, la seule manière d'évoluer positivement, c'est d'arrêter de ressasser ce qui a été et d'avancer en faisant ses propres choix en fonction de ses envies et de ses valeurs. Quel que soit son sexe et ses origines culturelles et sociales.

C'est ce que j'ai entamé depuis un certain nombre d'années. Restait juste quelques petites choses à évacuer complètement. j'ai beau être remontée, je sais que ça va passer (ça me fait toujours ça quand je prends conscience de certaines choses - il y a une période d'agacement) et que la transition définitive est en cours (d'où certainement "ma stagiaire").

J'ai d'ailleurs fait un rêve cette nuit dans lequel je changeais de raquette pour une beaucoup plus légère

Merci encore