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reve de la nuit dernière

Publié : 29 nov. 2007, 02:31
par anastassja
l y avait des êtres dans la forêt, je ne me souviens de leur visage, il était trop effrayant... je vivais dans cette forêt, dans une hutte en bois, je n'avais pas le choix, on m'obligeait à  y dormir, tous les soirs, à  la tombée de la nuit. le matin, je fuyais ce lieu et me rendais en ville. j'allais au marché, prendre des provisions, cherchais ma famille; je redoutais le moment fatidique de la tombée de la nuit, quand je devrais retourner dans la forêt, seule, dans la cabane de bois, avec les êtres, par dizaine, qui grouillaient tout autour de ma maison... je luttais même pour parvenir chez moi, il y avait des chauves souris qui m'empêchaient de regagner ma maison. elles voulaient m'arracher les yeux, je ne voyais plus rien. chaque soir était une lutte pour rentrer dans cet unique endroit où j'avais un toit... un toit si peu envieux...
il semble que dans mon rêve, au bout d'un moment, je n'ai plus pu retourner dans cette cabane, à  cause des chauves souris, et à  cause de ma peur grandissante de vivre parmi les êtres.
mais, alors, on me força à  tuer l'un de ces êtres; si je ne tuais pas un de ces êtres, alors, il viendrait me hanter pour toujours... on me mit nez à  nez avec un être, à  la lisière de la forêt, juste avant d'être attaqué par les chauves souris.
je me souviens de l'attente... on me donna un couteau. il fallait tuer. IL FALLAIT! Sinon, on allait me renvoyer là -bas dans la fôret épouvantable! je pleurai... je n'arrivais pas à  tuer cet être répugnant... c'était une femelle... elle hurlait. elle était effroyablement horrible... laide, difforme. mais même tous ces attributs ne parvinrent pas à  faire de moi un assassin... j'essayai en vain... jusqu'à  fuir.

la deuxième partie du rêve est beaucoup moins effrayante. je me rendais au marché, comme dans la première partie, avec une amie non identifiée, en vélo, et toute naives que nous étions, nous laissons les vélos, sans verrou, une ou deux minutes, et puis nous revenons, estimant qu'il n'est pas prudent de laisser deux vélos sans cadenas, et les vélos ne sont plus là . alors, toute la suite du rêve consiste à  retrouver ces vélos... on traverse les villes, les usines, les champs, les labyrinthes.... en vain.

je n'arrive pas à  comprendre le lien entre la première partie du rêve et la deuxième....

je vais y réfléchir encore... ce rêve était particulièrement éprouvant, au point qu'aujourd'hui est peut être avec cette nuit, une des plus sordides journées de l'année.



j'espère retrouver la foi, les mots, le sourire...

mais espérer... je ne veux pas même supposer, ou croire. il s'agit de vivre. car mes rêves de plus en plus angoissants, prennent pas sur ma vie...
les jours sont plein de buée, la mémoire se fait de plus en plus laborieuse, et mes nuits pleines de stupeur, et d'émotions intenses. ou suis-je!




j'ai besoin d'aide.